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"Gros boomer du jour, en toute détente" : Angèle étrille "Paris-Match" et la une "sexiste" qui lui est consacrée

Le magazine a mis la chanteuse belge en couverture dans son édition du 12 mars. Elle n'a pas du tout apprécié la façon dont elle est dépeinte.

Article rédigé par franceinfo
France Télévisions
Publié Mis à jour
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Capture d'écran du tweet de Constance Benqué, directrice générale de Largardère News, partageant la une du magazine Paris-Match paru le 12 mars 2020. (PARIS-MATCH / TWITTER)

"Subversive mais pas agressive." Paris-Match a consacré sa une à la chanteuse Angèle, pour son édition parue jeudi 12 mars. L'artiste de 24 ans, présentée comme "la nouvelle idole des jeunes", pose dans un costume rose et le magazine évoque une "génération Angèle".

"Un peu de fraîcheur ! Angèle fait la couverture de Paris-Match", s'est félicitée sur Twitter, mercredi, Constance Benqué, directrice générale de Largardère News, groupe qui détient l'hebdomadaire.

Mais la chanteuse belge n'a pas apprécié et l'a fait savoir sur Instagram. Elle épingle la couverture point par point, pointant la coupe, la pose, le costume, la couleur du costume et le titre. Une journaliste a réalisé des captures de sa publication.

"On l'ouvre, mais en restant jolies et polies svp hein"

"La photo date de 2018. Je ne l'avais jamais validée, précise Angèle. Au-delà du fait qu'ils vendent cette photo en couverture sans mon consentement, en considérant que j'ai pas mon mot à dire, ils rallient mon image, mon nom et toute une 'génération' carrément, dans la case de  : jeune fille (en rose) qui ose donner son avis (donc 'subversive'... il en faut peu hein) mais sans être 'agressive'", poursuit Angèle.

"Oulala heureusement que je fais pas partie de ses VILAINES féministes VIOLENTES et HYSTERIQUES. Parce que ok on l'ouvre, mais en restant jolies et polies svp hein", poursuit-elle. Et dajouter : "Gros boomer du jour, en toute détente", une référence à l'expression "OK Boomer", utilisée par les jeunes pour critiquer leurs aînés (les baby boomers, nés entre 1945 et 1965).

Angèle cite ensuite un passage de l'article : "Dénonce sans crier, s'affirme féministe sans s'exhiber, parle rap sur un ton de princesse Disney", avant de trancher : "Plus décrédibilisent (sic) et sexiste tu meurs".

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