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En images De Grace Jones à Rihanna en passant par Michelle Obama, Azzedine Alaïa, l'homme qui habillait les icônes

Le couturier contribue largement à définir la sihouette féminine des années 1980, à l'assurance sexy, en inventant le body, le caleçon noir moulant ou encore la jupe zippée dans le dos. Ses robes seconde peau sont à la fois provocantes et distinguées.

Article rédigé par franceinfo
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Grace Jones et Azzedine Alaïa, le 30 janvier 1987, lors de l'enregistrement d'une émission de télévision, au Palais omnisports de Paris-Bercy.  (GEORGES BENDRIHEM / AFP)

Le couturier franco-tunisien Azzedine Alaïa est mort à l'âge de 77 ans. Créateur surdoué et hors normes, il s'est fait connaître du monde entier dans les années 1980 avant de poursuivre son travail hors système, loin des calendriers de défilés et de la presse, grâce à un réseau de clientes très fidèles. Parmi elles, des stars des podiums et des artistes. 

Voici quelques unes des icônes sublimées par Azzedine Alaïa. 

Grace Jones, la James Bond girl hors du commun 

Quand elle incarne May Day dans le James Bond Dangereusement vôtre, en 1985, Grace Jones est déjà une inconditionnelle et une amie d'Azzedine Alaïa.

Azzedine Alaïa et Grace Jones, en 1985, aux Oscars de la mode, à Paris.  (PETER TURNLEY / CORBIS HISTORICAL / GETTY IMAGES)

Le style du couturier sublime l'artiste jamaïcaine. C'est vêtue d'une de ces combinaisons qu'elle saute de la tour Eiffel, dans une des scènes les plus marquantes du film. 

Jessye Norman, la diva du bicentenaire

C'est Azzedine Alaïa qui dessine la robe de la cantatrice américaine Jessye Norman, choisie pour interpréter la Marseillaise lors de la cérémonie du bicentenaire de la révolution française. Pour revoir ce moment d'émotion, c'est ici.

Le couturier Azzedine Alaïa, avec la cantatrice Jessye Norman et le chorégraphe Jean-Paul Goude, avant la cérémonie du 200e anniversaire de la révolution française.  (PIERRE PERRIN / SYGMA / GETTY IMAGES)

Naomi Campbell, la muse fidèle 

A la fin des années 1980, le couturier habille déjà ses muses, comme les mannequins Farida Khelfa ou Iman. Ils aident à faire connaître celles qui deviendront les mannequins stars de la décennie naissante. Parmi elles, Linda Evangelista, Cindy Crawford, mais surtout Naomi Campbell. En 2017, l'Américaine défilait encore pour lui, lors de la Fashion Week parisienne.

Naomi Campbell, lors d'un défilé d'Azzedine Alaïa, le 5 juillet 2017 à Paris.   (WWD / SHUTTERSTOCK / SIPA / REX / SIPA)

Rihanna et la robe rouge "iconique"

Lors de la cérémonie des Grammy Awards 2013, la chanteuse barbadienne Rihanna foule le tapis rouge dans une robe, elle aussi, écarlate. Pour le Telegraph, elle en fait une "des robes rouges les plus iconiques de tous les temps".  

Rihanna lors de la cérémonie des 55th Grammy Awards, le 10 février 2013, à Los Angeles (Etats-Unis).  (STEVE GRANITZ / WIREIMAGE / GETTY IMAGES)

Michelle Obama, l'élégante First Lady

La presse a souvent salué les bons goûts de Michelle Obama en matière de tenue. Lors du discours de son mari sur l'état de l'union, le 28 janvier 2014, elle apparaît encore plus audacieuse lorsqu'elle choisit ce soir-là une robe et un gilet Azzedine Alaïa. C'est en effet la première fois qu'une First Lady met à l'honneur un couturier qui n'est pas américain à cette occasion, note le Financial Times.

Michelle Obama assiste au discours de l'état de l'union, à Washington, le 28 janvier 2014.  (JOSHUA ROBERTS / REUTERS)

L'admiratrice Lady Gaga 

Fan d'Azzedine Alaïa, la chanteuse Lady Gaga demande au couturier de travailler sur la robe qu'elle portera à la cérémonie des Oscars en 2015. Il réalise une robe blanche qui évoque la splendeur d'un Hollywood glamour et retro. 

La chanteuse américaine Lady Gaga, le 22 février 2015, lors de la 87e cérémonie des Oscars, à Los Angeles (Etats-Unis). (DAN MACMEDAN / WIREIMAGE / GETTY IMAGES)

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