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Cancer : les espoirs de la chimiothérapie à domicile évalués dans une expérience nationale

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Chimiothérapie à domicile {} (FTR)
Article rédigé par franceinfo
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Une expérimentation nationale de trois ans est en cours sur les bénéfices et contraintes de la chimiothérapie à domicile. 45 hôpitaux et centres de lutte contre le cancer y participent. C'est le cas de l'Institut régional du cancer de Montpellier. Les patients apprécient cette nouvelle prise en charge. #IlsOntLaSolution. 

Une thérapie ciblée, prise sous forme de cachet et non en séance de chimiothérapie à l'hôpital. C'est le traitement innovant dont bénéficie Josée Durig, une patiente qui se bat contre une récidive de cancer du sein. Elle vient chercher son traitement oral en pharmacie, où les professionnels de santé sont en lien étroit avec l'Institut régional du cancer de Montpellier. "Je trouve que c'est mieux de pouvoir être à la maison, c'est plus agréable que de devoir aller faire de la chimio à l'hôpital" explique Josée Durig. 

Une expérience nationale

À Montpellier, l'expérience concerne 300 patients, qui peuvent ainsi espacer les visites à l'hôpital. Cette expérimentation de trois ans va concerner environ 15 000 personnes sur toute la France. 45 sites participent à l'expérience. Autre point positif, psychologique cette fois, la présence moins fréquente à l'hôpital joue de façon bénéfique sur le moral et le bien-être des malades. Même si les traitements restent lourds et sont donnés sous haute surveillance, avec un suivi précis. "Ce sont à priori des traitements que l'on prend à vie" explique le professeur Xavier Quantin, de l'Institut régional du cancer de Montpeliier. 

L'assurance maladie évalue ce nouveau dispositif

Pour garantir le succès de cette chimiothérapie orale, il faut un bon suivi des patients, une collaboration entre les pharmaciens qui vont délivrer les ordonnances et les équipes médicales. Des consultations sont également prévues pour assurer ce suivi. Un surcoût pour l'Assurance maladie, même si le but de ces traitements à domicile est aussi de réduire certaines dépenses, notamment liées à l'hospitalisation. 

L'assurance maladie est partie prenante dans cette expérimentation nationale. Elle devra évaluer les coûts de cette nouvelle prise en charge et ensuite définir une nouvelle rémunération pour les hôpitaux, les pharmaciens, les médecins traitants et les patients. 

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