Quand le bio s'impose dans les restaurations collectives
Les pensionnaires des maisons de retraite et les écoliers de la ville de Lons-le-Saunier ne trouveront que des aliments bio dans leurs assiettes.
Des précurseurs. Dans cette école de Lons-le-Saunier (Jura), c'est chaque jour le même rituel avant de se mettre à table : la lecture du menu. Ce midi-là, c'est courgettes bio, camembert bio et compote bio. Que du bio au menu pour les écoliers ! Et ça fonctionne : dans cette cantine il y a trois fois moins de gaspillage qu'ailleurs. Les courgettes poussent à quelques kilomètres de l'école. Le maraîcher vend 20% de sa production à la ville et parfois même à un prix légèrement au-dessus du marché. Il livre lui-même sa production directement à la cantine. Les menus s'adaptent aux légumes de saison.
Entre 4 et 5 euros le repas scolaire
Dans cette cuisine centralisée, on prépare 5 000 repas par jour pour 60 écoles du département, trois maisons de retraite et un hôpital. Une mutualisation qui permet de réduire les coûts. Le repas scolaire est facturé entre quatre et cinq euros aux familles, ce qui est dans la moyenne nationale. Cuisiner bio et local est une idée du maire, aujourd'hui son succès est un exemple. Du fournisseur aux consommateurs, tout le monde trouve son compte dans cette restauration de qualité.
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