Festival de Cannes 2024 : "On ne fait pas de l'art si on ne prend pas de risques", tranche Francis Ford Coppola, qui présente "Megalopolis"

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Festival de Cannes 2024 : Francis Ford Coppola assure que le cinéma a "la vocation d’illuminer la vie"
Festival de Cannes 2024 : Francis Ford Coppola assure que le cinéma a "la vocation d’illuminer la vie"Festival de Cannes 2024 : Francis Ford Coppola assure que le cinéma a "la vocation d’illuminer la vie" Festival de Cannes 2024 : Francis Ford Coppola assure que le cinéma a "la vocation d’illuminer la vie" (France 2)
Article rédigé par France 2 - A.-S. Lapix, J. Benzina, S. Ripaud
France Télévisions
France 2
Le réalisateur du "Parrain" et d'"Apocalypse Now" fait son grand retour au Festival de Cannes avec son premier film depuis 2011. Il a accordé une interview à France 2.

Francis Ford Coppola fait son retour au Festival de Cannes. Le réalisateur américain de 85 ans y présente Megalopolis, son premier film depuis 2011, jeudi 16 mai. Le long-métrage est en compétition pour la Palme d'or. Invité du "20 heures" de France 2, l'auteur du Parrain et d'Apocalypse Now a défendu sa vision du 7e art : "Je pense que le cinéma n’est pas là que pour divertir, (…) je pense qu’il a aussi la vocation d’illuminer la vie", explique-t-il.

Son nouveau film n'est pas pour autant déconnecté de la marche du monde. Avec Megalopolis, qui transpose "une épopée romaine dans l’Amérique moderne", Francis Ford Coppola voulait "faire quelque chose qui serait non seulement agréable, mais qui serait un miroir pour montrer l’époque dans laquelle nous vivons et que nous traversons". "L'Amérique traverse les mêmes vicissitudes que Rome il y a des milliers d’années", s'inquiète le cinéaste, qui aimerait que "les gens comprennent que la République est précieuse".

Si Megalopolis est un des films les plus attendus de l'année sur la Croisette, c'est aussi parce que sa création n'a pas été simple. Le vétéran du cinéma l'a financé par ses propres moyens, sans l'aide d'Hollywood : "L'industrie du film, leur boulot n'est pas de faire de bons films. Quand ils font un film, il y a des règles (...) pour être sûrs de gagner de l'argent et de rentrer dans leurs frais. Moi, je m'en fiche de rentrer dans mes frais." "On ne fait pas de l'art si on ne prend pas de risques", tranche le réalisateur, qui vise sa troisième Palme d'or.

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