À son tour, Clémentine Célarié se "désolidarise" de la tribune de soutien à Gérard Depardieu

La comédienne faisait partie de la soixantaine d'artistes qui avaient pris la défense de l'acteur dans une tribune de soutien fin décembre. Plusieurs personnalités ont déjà pris leurs distances avec le texte.
Article rédigé par franceinfo Culture avec AFP
France Télévisions - Rédaction Culture
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L'actrice Clémentine Célarié, le 18 mai 2022, à Cannes. (VALERY HACHE / AFP)

Une de plus. Après Nadine Trintignant, Carole Bouquet, Gérard Darmon, Yvan Attal, Charles Berling, Jacques Weber ou encore Pierre Richard, Clémentine Célarié fait marche arrière. Elle a indiqué mardi 9 janvier vouloir se "désolidariser" de la tribune de soutien à Gérard Depardieu, jugeant qu'elle s'était "trompée" en la signant et présentant ses "excuses à celles et ceux qu'elle a pu blesser". "Je tiens absolument à me désolidariser de cette tribune", écrit-elle dans un texte transmis à l'AFP.

"Je suis impulsive, je me suis emportée et je le regrette douloureusement. Je me suis trompée. Je présente toutes mes excuses à celles et ceux que j'ai pu blesser, car je suis de tout mon cœur à leurs côtés", ajoute-t-elle. L'actrice fait partie de la soixantaine de signataires de la tribune du camp pro-Depardieu appelant à "ne pas effacer" l'icône du cinéma français, parue le jour de Noël dans Le Figaro.

Plusieurs "contre-tribunes" et rétropédalages

L'acteur de 75 ans est visé par trois plaintes pour agression sexuelle ou viol – qu'il réfute – et est très critiqué pour la diffusion dans l'émission "Complément d'enquête" sur France 2, début décembre, d'images où il multiplie les propos misogynes et insultants envers des femmes, mais aussi envers une jeune cavalière de dix ans. Par ailleurs, il est mis en examen pour viols depuis 2020, à la suite d'une plainte d'une comédienne d'une vingtaine d'années, Charlotte Arnould.

Cette tribune a, depuis, suscité plusieurs "contre-tribunes". Plusieurs personnalités du monde de la culture l'ayant initialement signée ont aussi pris des distances – fermes ou nuancées – par la suite. "J'ai toujours voulu la paix et l'amour (...) Ma soif de liberté et de justice m'a toujours dicté qu'une personne devait être jugée avant d'être condamnée", dit encore Clémentine Célarié, qui sera sur les planches à partir du 18 janvier dans Je suis la maman du bourreau, à Paris.

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