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"Le Tigre et le Président" met en lumière le mandat éphémère d'un président de la République gaffeur

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Cinéma : "Le Tigre et le Président" met en lumière le mandat éphémère d’un président de la République gaffeur
Cinéma : "Le Tigre et le Président" met en lumière le mandat éphémère d’un président de la République gaffeur Cinéma : "Le Tigre et le Président" met en lumière le mandat éphémère d’un président de la République gaffeur (FRANCE 3)
Article rédigé par France 3 - E. Cornet, Y. Moine
France Télévisions

"Le Tigre et le Président" raconte un épisode de l'histoire de France lorsque Paul Deschanel, un homme politique un peu lunaire, devient président de la République au nez et à la barbe de Georges Clémenceau. Le Président se volatilise lors d'un voyage en train. Le film est porté par les performances de Jacques Gamblin et André Dussollier.

Dans le film Le Tigre et le Président, Jacques Gamblin interprète Paul Deschanel, président de la République de février à septembre 1920. "C’est quelqu’un qu’on a poussé du pied, qu’on a ridiculisé, qu’on a insulté et que les livres d’Histoire ont complétement oublié", détaille l’acteur. Pourtant, le mandat du chef de l’État a été marqué par un incident énigmatique. Le 23 mai 1920, Paul Deschanel est attendu à Montbrison (Loire) afin d’inaugurer un monument aux morts. Il prend donc un train de nuit, mais le lendemain matin, arrivé à Roanne (Loire), le Président a disparu.

Un Président éphémère mais éloquent

Devenu somnambule à cause de médicaments, le Président est en réalité tombé sur les voies. Ce qui inspira alors beaucoup la presse de l’époque ainsi que les chansonniers. L’anecdote a mis entre parenthèses les débuts pourtant prometteurs du brillant académicien. À la surprise générale, il a remporté l’élection contre une figure historique, celle de Georges Clémenceau. À l’époque, le Président est élu par l’Assemblée nationale, dans laquelle l’éloquence de Paul Deschanel séduit. Il n’a pas eu le temps ni le pouvoir pour mettre en place ses idées avant-gardistes. Le film a le mérite de réhabiliter un peu un Président visionnaire mais gaffeur. 

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