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Devant l’OTAN, Angelina Jolie dénonce le viol comme arme de guerre

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Angelina Jolie
Angelina Jolie Angelina Jolie
Article rédigé par Brut.
France Télévisions

Dans le cadre d’une tournée européenne pour sensibiliser sur le caractère inacceptable des violences sexuelles dans les conflits, l’actrice américaine a rencontré le secrétaire général de l’OTAN. 

Après le palais de l’Elysée à Paris, Angelina Jolie s’est rendue au siège de l’Organisation du Traité de l'Atlantique-Nord (OTAN) à Bruxelles. Dans le cadre d’une tournée politique européenne, l’actrice américaine et ambassadrice de bonne volonté du Haut commissariat des Nations unies pour les réfugiés (HCR) a rencontré le secrétaire général de l’organisation, Jens Stoltenberg. Dans son discours prononcé le 31 janvier, la star américaine a dénoncé l’utilisation du viol comme "arme de guerre". 

Le viol comme arme de guerre, "un instrument de contrôle politique, de terrorisme et de purification ethnique"

Si "le viol comme arme de guerre a souvent été perçu comme quelque chose d’inévitable dans les conflits et considéré comme problème trop difficile ou trop désagréable à aborder pour la société", Angelina Jolie estime qu’il s’agit d’une "injustice historique et un problème pour la paix et la sécurité du monde". Le viol "est utilisé comme un instrument de contrôle politique, de terrorisme et de purification ethnique." dénonce-t-elle.

Or, "cela génère des flux de réfugiés et partout où ces violences interviennent, la paix est bien plus difficile et coûteuse à obtenir." indique-t-elle. Angelina Jolie en appelle alors aux "effort de l’OTAN" pour "protéger la stabilité et gérer les crises qui ont incidence sur la sécurité de l’Europe et sur celle du monde."

Donner aux femmes leur juste valeur

Au-delà de la question de protection des femmes, l’actrice américaine considère qu’il s’agit "de donner aux femmes leur juste valeur" : "Aucun des défis auxquels nous devons faire face aujourd’hui (…) ne peut être abordé sans porter davantage attention aux besoins, aux droits et à la contribution positive que peuvent apporter les femmes." Et d’après l’ambassadrice de bonne volonté du HCR "ces droits ne peuvent s’obtenir dans un environnement où des crimes de masse contre les femmes et jeunes filles sont commis dans l’impunité."

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