Coupe du monde 2022 : l'Allemagne évite la défaite face l'Espagne et garde une chance de se qualifier pour les huitièmes de finale
L'Allemagne n'a pas perdu, mais son destin n'est plus entre ses mains. Dans le choc du premier tour de la Coupe du monde face à l'Espagne, la sélection de Hans-Dieter Flick s'est arrachée pour aller chercher le point du nul en fin de match (1-1), Niclas Füllkrug (83e) répondant à l'ouverture du score d'Alvaro Morata (62e). Un résultat insuffisant qui n'écarte pas le spectre menaçant d'une seconde élimination consécutive dès la phase de groupes, quatre ans après le Mondial en Russie. Pour échapper à ce destin funeste et participer aux huitièmes de finale, Thomas Müller et ses coéquipiers devront s'imposer dans leur dernier match, face au Costa Rica, et espérer que le Japon ne s'impose face à l'Espagne dans le même temps.
35.8 - L’Allemagne a enregistré 35.8% de possession contre l’Espagne, sa plus faible moyenne lors d’un match de Coupe du Monde depuis qu’Opta analyse la compétition (1966), battant son record établi en 1986 contre le Maroc (1-0, 39% de possession). Dur. pic.twitter.com/HaxYO0Rwa9
— OptaJean (@OptaJean) November 27, 2022
A l'issue de la soirée, les Allemands pourront nourrir des regrets tant ils ne sont pas passés loin de renverser, en fin de rencontre, l'équipe la plus en vue de la première journée. Mais un grand pas en avant a été fait après l'entrée en lice complètement manquée face au Japon mercredi (1-2). En accrochant la Roja, ils forcent leurs adversaires du soir à devoir se battre lors de la dernière journée, ce qui pourrait tout changer jeudi, à l'heure des comptes.
Musiala, comme un grand
Il aura probablement manqué d'autres Jamal Musiala à cette équipe pour faire basculer la rencontre du bon côté. Comme un funambule au milieu de la marée rouge, le prodige de 19 ans a été la principale menace allemande pendant 90 minutes. C'est d'ailleurs son contrôle orienté qui a fait la différence sur l'égalisation de son coéquipier Füllkrug. Mais on notera aussi son implication dans les très nombreuses séquences de contre-pressing dont l'Allemagne a volontairement abusé pour tenter d'empêcher l'Espagne de confisquer le cuir dans son camp.
Pendant la première heure de jeu, le choc n'a pas vraiment tenu ses promesses, tant le premier but se faisait attendre. Le défenseur allemand Antonio Rüdiger a pourtant cru ouvrir le score, d'une tête à bout portant sur un coup franc de Joshua Kimmich, mais la VAR l'a rattrapé, invalidant le but à cause d'un hors-jeu (40e). A cet instant, dans le stade, l'annonce de l'annulation a fait plus de bruit que lorsque le ballon a franchi la ligne. C'est alors qu'on s'est rendu compte que les Espagnols avaient autant l'avantage dans les tribunes que dans la possession du ballon (64% à la fin).
L'Espagne, de son côté, a vécu une soirée bien plus compliquée que la balade face au Costa Rica. Jusqu'à ce qu'elle soit rejointe au score, on pouvait se dire qu'elle devenait un prétendant encore plus crédible au sacre final, mais les dix dernières minutes l'ont vu perdre ses moyens et ne pas passer loin du scénario catastrophe. Face au Japon, un nul lui suffira pour se qualifier pour la phase à élimination directe, mais il ne faudra pas jouer avec le feu.
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