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Coupe du monde 2022 : de "l’émotion", de "la fierté", et l’envie de "manger des gros" pour les Bleus, qualifiés en finale

L’équipe de France s’est imposée contre le Maroc, 2-0, mercredi, et aura l’occasion de défendre son titre en finale de la Coupe du monde 2022.
Article rédigé par Hortense Leblanc, franceinfo: sport
France Télévisions - Rédaction Sport
Publié Mis à jour
Temps de lecture : 5min
Les Bleus célèbrent le but de Randal Kolo-Muani, mercredi 14 décembre 2022, en demi-finale de la Coupe du monde, contre le Maroc. (ODD ANDERSEN / AFP)

Une quatrième finale de Coupe du monde en 24 ans, soit deux de plus que n’importe quelle autre nation. En s’imposant contre le Maroc (2-0), mercredi 14 décembre, les Bleus s’offrent la possibilité de défendre leur titre tout en faisant preuve d’une incroyable régularité au sommet du football mondial. A l’issue de la rencontre, et après avoir fêté leur succès dans le vestiaire, tous les acteurs de cette qualification étaient forcément ravis, mais déjà tournés vers la finale.

Cette qualification, les Bleus ont dû aller la chercher contre une vaillante équipe marocaine, assez agressive, qui a "impressionné" Antoine Griezmann. "Je pense que le Maroc a très bien travaillé tactiquement. On a eu beaucoup de mal sur notre côté gauche, mais je pense que le coach a pris la bonne décision en faisant entrer Marcus (Thuram) qui a aidé défensivement. Puis on a su gérer et marquer le deuxième but en contre-attaque", a analysé le numéro 7 des Bleus au micro de TF1. Une analyse complétée par Didier Deschamps : "Les Marocains ne sont pas arrivés là par hasard, ils ont montré leurs qualités. On n’a pas tout bien fait non plus, ce qui leur a permis d’être dangereux, mais on est capable de se serrer les coudes pour être solides défensivement."

Mis sous pression jusque dans les dernières minutes par les Lions de l’Atlas, les Bleus ont pu souffler au coup de sifflet final, et célébrer leur qualification. "Il y a de l'émotion, de la fierté. Evidemment c'était une marche importante aujourd'hui, il y en aura une dernière. Ça fait un mois qu'on est ensemble, ce n'est jamais simple mais ça a été du bonheur jusqu'à maintenant et mes joueurs sont récompensés", s’est félicité le sélectionneur.

Didier Deschamps a particulièrement souligné l’implication de tout son groupe et de ses remplaçants, décisifs en demi-finale, à l’image de Randal Kolo Muani, buteur 44 secondes après son entrée en jeu, et qui avait du mal à réaliser ce qui venait de se produire à l’issue de la rencontre. "C’est magique, je n’ai pas les mots pour décrire ça […] Je suis toujours dans un rêve, j’ai du mal à me réveiller. J’ai mis mon premier but, j’espère que ce ne sera pas le dernier, je suis très, très heureux pour moi et mes coéquipiers, a-t-il réagi sur TF1.

La fête avant de se tourner rapidement vers la finale

Les Bleus, rejoints par quelques anciens de l’équipe de France dont Marcel Desailly et Blaise Matuidi, ont ensuite pu fêter dignement leur victoire dans les vestiaires, au son de leur hymne pour ce Mondial, "Freed from desire", de Gala. "C’était un moment incroyable, on a bien chanté et on a bien sauté", a affirmé Theo Hernandez. Le président de la République, Emmanuel Macron, était également présent pour participer à la fête, même s’il "n’a pas su trouver ses mots", à en croire Youssouf Fofana.

Le Monégasque et ses coéquipiers veulent tout de même garder la tête froide avant la finale. "Il y a encore ce dernier match dimanche, il va falloir aller le chercher. On va fêter ça en restant lucide pour se préparer. Il n’y a pas de match facile pour gagner une Coupe du monde, il faut forcément manger des gros et on a faim !", a prévenu le milieu de terrain.

L’Argentine et Lionel Messi sont déjà dans toutes les têtes du côté des Bleus, et Didier Deschamps va rapidement se pencher sur la préparation de cette finale, sa troisième en Coupe du monde (une en tant que joueur, et donc deux en tant que sélectionneur). "On a déjà rencontré Leo Messi. Forcément il y a des précautions à prendre pour limiter son influence. Il y a quatre ans, on ne l’attendait pas dans l’axe, on l’attendait plus à droite. Là, il joue plus dans une doublette avec beaucoup plus de liberté, et avec sa capacité à marquer ou à faire marquer. A moins qu’il ne soit malade dimanche… Je ne lui souhaite pas, mais on ne sait jamais", a glissé malicieusement le sélectionneur, sur TF1.  

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