Tour de France : "Il y aura de l’engagement physique jusqu’au dernier moment", prédit Marc Madiot, manager de Groupama-FDJ

Cette année la fin de la course n'aura pas lieu sur les Champs-Elysées à Paris mais à Nice.
Article rédigé par franceinfo
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Marc Madiot; manager de l'équipe Groupama FDJ, le 10 janvier 2024. (ANNE-CHRISTINE POUJOULAT / AFP)

"Il y aura de l’engagement physique jusqu’au dernier moment" dans ce Tour de France, prédit Marc Madiot, manager de l'équipe cycliste Groupama-FDJ, interrogé sur France Bleu Mayenne vendredi 28 juin.

Le Tour de France cycliste s’élance samedi 29 juin d’Italie pour trois semaines. Jeudi, c’était la présentation des 176 coureurs, devant des milliers de spectateurs. Mais cette année, le Tour de France fait l'impasse sur le nord de la France et le grand Ouest. "C’est un Tour particulier, premier départ d’Italie, arrivée à Nice, sans passer par le nord de la France ou l’ouest de la France, ça va être un Tour qui sera de toute façon très difficile", assure le manager mayennois.

Pogacar "grandissime favori"

La fin de la compétition n'aura en effet pas lieu sur les Champs-Elysées à Paris, comme habituellement, mais à Nice, à cause des Jeux olympiques. "Il sera encore plus difficile de terminer à Nice qu’il ne l’était quand on terminait à Paris, prévoit Marc Madiot. Il y aura de l’engagement physique jusqu’au dernier moment". Mais peu de surprise sur l'issue et le vainqueur du Tour de France, selon Marc Madiot : "C’est un secret de Polichinelle pour tout le monde, Tadej Pogacar est évidemment le grandissime favori de ce Tour, d’autant plus que Vingegaard a eu une grave chute il y a quelques semaines, donc on peut imaginer que l’un sera au top de sa forme, l’autre peut-être diminué notamment au début de la course". Tadej Pogacar a par ailleurs "une équipe redoutable à son service".

Du côté des coureurs tricolores, "il faudra quand même des circonstances de course favorables pour que les Français puissent rentrer dans le top 5, estime Marc Madiot. Il faudra des mouvements de course qui permettent de se rapprocher dans le classement". Il pense que les Français sont "quand même un peu en difficulté par rapport aux superstars du peloton actuel, qui écrasent, qui dominent la situation. Il faut être réaliste, essayer d’adapter nos niveaux de performance à des choses atteignables", poursuit le manager. Pour son équipe Groupama-FDJ, "l’objectif c’est d’être dans le mouvement et d’aller gagner une étape le plus vite possible". Étape qui lui échappe depuis 2019.

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