Tour de France 2022 : l’Histoire derrière les pavés de la course
C’est l'une des étapes les plus attendues, mais aussi les plus redoutées du Tour de France. Mercredi 6 juillet, les coureurs ont retrouvé les fameux pavés du Nord, entre Lille et Arenberg. Cette cinquième étape a été remportée par l'Australien Simon Clarke. Ce classique de la Grande Boucle est aussi un témoignage du passé minier de la région.
Des murs de poussière et des coureurs parfois en pleine galère. Mercredi 6 juillet, les pavés du Nord ont encore mérité leur réputation d'enfer, avec des chutes et des crevaisons. Un spectacle encore plus intense lorsqu’il est vécu au plus près. Parmi les passionnés, un groupe d’amoureux des pavés : les Amis du Paris-Roubaix. Chaque année, ils restaurent les pavés victimes du temps. Les plus anciens ont été posé il y a presque 200 ans. Le président de l’association les connaît par cœur. "On l'a reçu de nos aînés, on l’entretient, on le met en valeur", explique François Doulcier.
La mine d’Arenberg chargée d'histoires
L’histoire des pavés se transmet dans le monde entier. L’arrivée, elle, a lieu à la mine d’Arenberg (Nord), exploitée pendant un siècle pour extraire 1 800 milliards de tonnes de charbon. En 1989, la mine d’Arenberg a fermé. Elle se visite en partie aujourd’hui, avec des visites faites par les anciens mineurs. Le cyclisme facilite aussi le tourisme des étrangers.
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