Tour de France 2023 : nouvelle occasion de s'expliquer pour les sprinteurs ? La quatrième étape en questions
Le Tour de France a dit adieu au Pays basque espagnol. À l'occasion de la première étape intégralement disputée dans l'Hexagone, le peloton de la 110e édition de la Grande Boucle aborde une nouvelle fois un parcours plat, mardi 4 juillet. Les coureurs s'élanceront de Dax dans les Landes pour rejoindre le Gers et la commune de Nogaro, après 181,8 km (en direct sur France 2 et france.tv). Après une troisième étape déjà tracée pour les "grosses cuisses" et remportée par le Belge Jasper Philipsen (Alpecin-Deceuninck), les sprinteurs seront de nouveau mis à l'honneur dans le sud-ouest de la France.
Quel est le profil ?
Sans réelle difficulté, la victoire finale de cette quatrième étape devrait se décider sur un sprint massif à l'arrivée. Cédric Coutouly, ancien coureur français devenu régulateur sur le Tour, décrit "une étape 100% plate, d'à peine 1 500 mètres de dénivelé". À noter que le sprint intermédiaire s'effectuera aux abords de la chapelle Notre-Dame-des-Cyclistes, à Labastide-d'Armagnac (Landes), sanctuaire "très reconnu, où de nombreux cyclistes ont donné un maillot", rappelle Cédric Coutouly, et notamment le quintuple vainqueur du Tour de France, Eddy Merckx.
Clin d'œil de l'histoire, "le Cannibale", élu meilleur coureur cycliste du XXe siècle par l'UCI, avait remporté le Critérium des As en 1974, sur l'asphalte du circuit automobile Paul-Armagnac à Nogaro, l'arrivée de cette quatrième étape de la Grande Boucle. C'est sur ce point culminant du parcours, légèrement en faux plat, que les meilleurs sprinteurs du peloton seront attendus, pour une ultime ligne droite de 800 mètres. "Pour les coureurs, ça va être une perte de repères parce qu’il n'y a rien autour de la route", avertit Thierry Gouvenou, le directeur technique qui trace le parcours. Toutefois, la côte de Dému (2 km à 3,5%), située à 27,4 km de l'arrivée, pourrait permettre à certains de tenter un coup.
Qui sont les favoris ?
Une fin d'étape promise aux sprinteurs sur des routes où Eddy Merckx a brillé par le passé... Qui d'autre que Mark Cavendish (Astana Qazaqstan) pour lever les bras à Nogaro ? En cas de succès dans le Gers, le coureur britannique de 38 ans pourrait porter son compteur à 35 victoires d'étape sur la Grande Boucle, ce qui lui permettrait d'établir un record historique en dépassant la marque établie par... Eddy Merckx.
Mais comme chaque sprint du Tour de France, les prétendants sont nombreux. Comme la veille, le Belge Jasper Philipsen (Alpecin-Deceuninck), vainqueur à Carcassonne et sur les Champs-Elysées l'an dernier, fait office de grand favori. Derrière, Fabio Jakobsen (Soudal Quick-Step), Dylan Groenewegen (Jayco AlUla) ou encore Mads Pedersen (Lidl-Trek) peuvent tirer leur épingle du jeu. Enfin, le Français Christophe Laporte (Jumbo-Visma) aura aussi une carte à jouer si son coéquipier Wout van Aert, l'as du sprint de la formation néerlandaise, n'est pas dans le coup.
Quels sont les horaires ?
13h00 : début de la retransmission sur France 3 et france.tv
13h10 : départ fictif
13h15 : départ réel (bascule sur France 2 à 15 heures)
17h12 : arrivée prévue (à une moyenne de 47 km/h) à Nogaro
Commentaires
Connectez-vous à votre compte franceinfo pour participer à la conversation.