Wozniacki et Henin expéditives, Bartoli blessée et sortie
LE TABLEAU FEMININ DE L'OPEN D'AUSTRALIE
La Danoise Wozniacki a renvoyé l'Américaine Vania King au vestiaire en 58 minutes, avec un cinglant 6-1, 6-0. Henin, finaliste l'an dernier et vainqueur en 2004 à Melbourne, a elle expédié la Britannique Elena Baltacha 6-1, 6-3 en 61 minutes, avant de retrouver la Russe Svetlana Kuznetsova au match suivant, qui a dominé la jeune Néerlandaise Arantxa Rus 6-1 6-3.
Longtemps blessée à un coude l'an dernier, Henin, tête de série N.11, a dit ressentir encore de petites douleurs, notamment en raison des conditions humides et fraîches sur Melbourne mercredi. "Je ne me sentais pas au mieux aujourd'hui, a reconnu la Liégeoise. Mais je dois m'y faire et me concentrer sur mon match, même si ce n'est pas facile."
Cela a été un peu plus dur pour l'Américaine Venus Williams, N.5 mondiale, qui a eu besoin de trois sets pour se débarrasser de la tchèque Sandra Zahlavova 6-7 (6/8), 6-0, 6-4. Mais l'aînée des soeurs Williams a semblé touché à la cuisse droite et est sortie du court en boitant. Sur ce match, l'Américaine a commis un nombre important d'erreurs, avec notamment 9 double-fautes et 43 fautes directes. Son adversaire, modeste 97e mondial, lui a fait payer cher en enlevant le 1er set. Williams partait alors aux soins, revenait avec le visage des mauvais jours mais grâce à beaucoup de combativité, s'adjugeait tout de même le match.
Après Aravane Rezaï, 22e mondiale, sortie de piste dès le premier tour, Marion Bartoli a pris la porte ne laissant plus qu'Alizé Cornet et Caroline Garcia en course chez les Bleues. Bartoli s'est inclinée face à la qualifiée russe Vesna Manasieva, 21 ans et 146e mondiale, 3-6, 6-3, 6-0. La Française avait pourtant pris un meilleur départ mais a vite souffert d'une blessure au mollet droit, alors que son adversaire montait en puissance. Arrivée sur béquilles et en larmes en conférence de presse, la tête de série N.15 à Melbourne a dit avoir ressenti "comme une explosion à l'intérieur du muscle."C'est très dur mentalement, j'étais sur une bonne lancée", a-t-elle déploré, visiblement très affectée. "Je jouais très bien au début mais ensuite c'est devenu très difficile, je ne pouvais plus bouger la jambe droite, a-t-elle raconté. Mais je suis une compétitrice, c'est dur d'arrêter alors qu'on a gagné le premier set. J'avais l'espoir que cela ne soit pas si grave que cela."
Virginie Razzano a subi le même sort que Marion Bartoli. A ce ci près qu'elle n'était pas blessée. Son seul handicap s'appelait Maria Sharapova. La Russe, qui cherche encore les bons réglages, l'a emporté à l'expérience et au mental. "Elle était prenable", regrettait la Française. "Elle a augmenté son niveau de jeu au 2e set, où elle était plus agressive, ses frappes étaient plus lourdes, ses longueurs de balle plus gênantes, elle mettait plus de pression. Je pense que ça ne se joue pas à grand chose au 1er set. Au fond du court, on se tenait vraiment bien, mais le service m'a manqué pour faire la différence. Je me sens plutôt affûtée physiquement en ce moment." Cela n'a malheureusement pas suffi.
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