Warburton revient avec les Gallois
L'heure est grave pour le Pays de Galles. Vaincus par l'Argentine puis les Samoa, les Diables Rouges se dirigent droit vers une troisième défaite de rang, en recevant les invincibles All Blacks (19 matches sans défaite). Et cela pourrait leur coûter très cher. Hors du coup pour intégrer le Top 4 du classement mondial de l'IRB, synonyme de tête de série lors du tirage au sort du Mondial-2014 le 3 décembre prochain, ils pourraient même sortir du Top 8 mondial. Ils n'ont en effet que 0.16 points d'avance sur les Samoa, qui jouent samedi au Stade de France. Et si les Bleus se sont toujours imposés contre cette équipe, c'est surtout parce que les deux nations ne se sont affrontées que deux fois: en 1999 et 2009. Une victoire des Samoa n'est pas exclue, ce qui enverrait quasiment le pays de Galles en enfer, dans le chapeau 3 du tirage au sort. Il lui faudra alors faire face en 2015 à l'un des membres du Top 4 (actuellement Nouvelle-Zélande, Afrique du Sud, Australie, France) et à l'un des quatre suivants (actuellement Angleterre, Argentine, Irlande).
Après l'échec contre les Samoa, Rob Howley, le sélectionneur intérimaire des Gallois puisque Warren Gatland s'occupe des Lions, a modifié son équipe. C'est son capitaine Sam Warburton, mis sur le banc la semaine dernière, qui intègre l'équipe de départ en 3e ligne. A l'ouverture, Rhys Priestland reprend sa place aux dépens de Dan Biggar. Jonathan Davies fait son retour au centre après une blessure à l'aine. Dans le pack, Luke Charteris entre en deuxième ligne à la place de Ian Evans, touché au genou, et le talonneur Matthew Rees remplace Richard Hibbard, blessé à l'épaule. Désormais, il faudrait un miracle pour que le Pays de Galles dominé les All Blacks.
L'équipe du Pays de Galles
Halfpenny - Cuthbert, J. Davies, Roberts, North - (o) Priestland, (m) Phillips - Warburton, R. Jones, Faletau - B. Davies, Charteris - James, Rees, Jarvis
Remplaçants: Owens, Jenkins, Andrews, Shingler, Tipuric, Knoyle, Hook, Williams
Commentaires
Connectez-vous à votre compte franceinfo pour participer à la conversation.