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Volley - Euro 2017 : Mobilisation générale !

Sonnés par leur défaite inaugurale contre la Belgique, les volleyeurs français sont déjà au pied du mur: Ils n'ont pas le droit de se rater contre les Pays-Bas, dimanche (20h30) à Katowice, où l'enjeu sera aussi de retrouver les valeurs de combativité et d'abnégation qui ont fait leur succès.
Article rédigé par franceinfo: sport avec AFP
France Télévisions - Rédaction Sport
Publié
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L'équipe de France de volley la tête basse (PIOTR NOWAK / AFP)

"On est tous un peu K.O et on essaie de trouver les solutions pour rebondir et redonner de la confiance, de la lucidité. C'est compliqué, car je n'ai pas forcément les clés", expliquait le sélectionneur Laurent Tillie au lendemain de la chute vendredi au Spodek où les Bleus, battus en cinq sets, ont subi 18 contres et commis trop d'erreurs (35 dont 6 dans le tie-break). Les tenants du titre n'avaient perdu qu'un seul match sur dix-huit lors de leurs deux précédentes compétitions, remportant consécutivement leur tournoi de qualification pour le Mondial en mai sans concéder un set puis la Ligue mondiale début juillet.

Alors chuter contre les "Dragons rouges", qui ont certes livré une superbe prestation mais ne font pas partie des cadors, cela reste une grosse déception. Le plus embêtant dans ce genre de compétition au format resserré (10 jours, 6 voire 7 matches maximum), c'est que la moindre défaite en phase de poules peut avoir des répercussions directes sur la suite. Il faut terminer premier de la poule pour jouer un match de moins (lors des barrages), arriver plus frais pour les quarts de finale et hériter d'un adversaire à priori plus abordable.

Or, la pole position paraît maintenant plus que compromise à moins d'un faux-pas des Belges lors de leurs deux autres rencontres du premier tour, conjugué à un sans-faute des Bleus. Mais comme le dit Laurent Tillie, "il y a de la déception et aussi de l'espoir". Et débuter pied au plancher dans cette compétition n'est pas un garantie d'aller au bout tout comme un couac d'entrée n'est pas non plus rédhibitoire. En 2013, les Russes, alors champions olympiques en titre, avaient sombré contre l'Allemagne (0-3) avant de remporter tous leurs autres matches, dont le quart de finale contre la France (3-1) qui avait, elle, rendu une copie parfaite en phase de groupes. Pour espérer pareille trajectoire, les Bleus devront retrouver de la puissance ainsi que leurs fondamentaux; une défense tout-terrain qui a fait craquer bien des adversaires, la patience et de la variété dans les attaques.

Ngapeth encore ménagé ? 

"C'est l'enchaînement de toutes les petites fautes qui ont attaqué le moral de l'équipe. Cela ressemble à notre tournoi de préparation, en Pologne, où on avait connu le même problème contre le Canada (défaite 3-0). On était tombé contre une équipe qui faisait moins de fautes que nous et on ne trouvait pas de solutions. Cela nous avait frustrés", explique Laurent Tillie, qui pourrait modifier son six de départ face aux Néerlandais. Pas sûr que la star Earvin Ngapeth, laissé sur le banc vendredi pour ménager son dos, soit de la partie. "Il monte tout doucement. Il faut être sûr qu'il ne se refasse pas mal", souligne le sélectionneur avant d'affronter une autre équipe avec de beaux gabarits, dont Nimir Abdel-Aziz (2,01 m), ex-passeur reconverti pointu qui a passé ses deux dernières saisons en club à Poitiers.

Battue elle aussi d'entrée, par la Turquie (3-1), cette ex-grande nation des années 1990 n'a plus le droit à l'erreur et rêve d'un exploit dimanche. La France est prévenue.

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