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Les Françaises s'arrêtent en quarts

Les Françaises sont passées tout près de l'exploit lors de l'Euro-2013. Menant deux sets à un contre les Belges, elles n'avaient jamais été aussi proches de se qualifier pour la première fois pour les demi-finales. Mais les filles de Fabrice Vial ont fini par craquer et par s'incliner 3-2 (22-25, 25-23, 21-25, 25-20, 15-9).
Article rédigé par Thierry Tazé-Bernard
France Télévisions - Rédaction Sport
Publié
Temps de lecture : 3min
 

Héroïques contre les Tchèques hier en barrages, les Français ont bien failli l'être une deuxième fois de suite, contre les Belges. Il s'en est fallu de peu qu'elles décrochent leur première qualification pour les demi-finales d'un Euro, à Zurich. Mais c'est la Belgique qui a finalement décroché son premier ticket pour le dernier carré, une équipe ne leur réussit décidément pas, puisqu'elles s'étaient déjà  inclinées face à elle au premier tour (3-1) et une précédente fois lors des qualifications pour l'Euro-2013 (3-0).

Les filles de Fabrice Vial se sont énormément battues pour poursuivre leur rêve. Les Bleues ont entamé la rencontre comme elles  avaient terminé celle face aux Tchèques: en pleine confiance et avec du culot. Après un premier set dominé de bout en bout, elles n'ont pas su enfoncer le  clou dans la deuxième manche. A 20-16, elles se sont exposées au retour des  Belges, revigorées après un long passage à vide en défense. "Nous avions l’occasion de nous échapper pour de bon. Mais nous n’y sommes pas parvenues", regrettait la capitaine Rybaczewski. Les Bleues ont toutefois réussi à empocher la troisième manche grâce  notamment aux coups de boutoir de leur fer de lance, la centrale Christina  Bauer. Mais ensuite, les Belges ont hissé leur niveau de jeu, commettant moins  d'erreurs pour finalement s'imposer. Les larmes de bon nombre de joueuses françaises ont coulé, parmi lesquelles la capitaine Anna Rybaczewski, qui a joué sa dernière compétition sous le maillot bleu à 31 ans. "Mes larmes sont celles des regrets", dit-elle. "J’aurais tellement aimé finir sur une demi-finale. A la fin du match, je ne voulais pas retirer mon maillot de l’équipe de France. J’ai beaucoup apprécié cet Euro, avec un groupe où l’ambiance a été incroyable. Je m’en vais, mais les jeunes restent et elles peuvent aller loin. Je suivrai maintenant leurs matchs devant ma télévision."

Pour Fabrice Vial, le sentiment était mitigé: "La déception de s’arrêter là, après une telle rencontre, mais la fierté d’avoir vu mes joueuses réaliser leur meilleur match du tournoi face à une équipe belge qui peut aller loin dans le tournoi. Hier soir, nous rigolions après le 'hold-up' réalisé face à la République Tchèque. Aujourd’hui, nous rions moins. Mais le sport est ainsi. C’est ce qui fait sa beauté."

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