Les Françaises s'arrêtent en quarts
Héroïques contre les Tchèques hier en barrages, les Français ont bien failli l'être une deuxième fois de suite, contre les Belges. Il s'en est fallu de peu qu'elles décrochent leur première qualification pour les demi-finales d'un Euro, à Zurich. Mais c'est la Belgique qui a finalement décroché son premier ticket pour le dernier carré, une équipe ne leur réussit décidément pas, puisqu'elles s'étaient déjà inclinées face à elle au premier tour (3-1) et une précédente fois lors des qualifications pour l'Euro-2013 (3-0).
Les filles de Fabrice Vial se sont énormément battues pour poursuivre leur rêve. Les Bleues ont entamé la rencontre comme elles avaient terminé celle face aux Tchèques: en pleine confiance et avec du culot. Après un premier set dominé de bout en bout, elles n'ont pas su enfoncer le clou dans la deuxième manche. A 20-16, elles se sont exposées au retour des Belges, revigorées après un long passage à vide en défense. "Nous avions l’occasion de nous échapper pour de bon. Mais nous n’y sommes pas parvenues", regrettait la capitaine Rybaczewski. Les Bleues ont toutefois réussi à empocher la troisième manche grâce notamment aux coups de boutoir de leur fer de lance, la centrale Christina Bauer. Mais ensuite, les Belges ont hissé leur niveau de jeu, commettant moins d'erreurs pour finalement s'imposer. Les larmes de bon nombre de joueuses françaises ont coulé, parmi lesquelles la capitaine Anna Rybaczewski, qui a joué sa dernière compétition sous le maillot bleu à 31 ans. "Mes larmes sont celles des regrets", dit-elle. "J’aurais tellement aimé finir sur une demi-finale. A la fin du match, je ne voulais pas retirer mon maillot de l’équipe de France. J’ai beaucoup apprécié cet Euro, avec un groupe où l’ambiance a été incroyable. Je m’en vais, mais les jeunes restent et elles peuvent aller loin. Je suivrai maintenant leurs matchs devant ma télévision."
Pour Fabrice Vial, le sentiment était mitigé: "La déception de s’arrêter là, après une telle rencontre, mais la fierté d’avoir vu mes joueuses réaliser leur meilleur match du tournoi face à une équipe belge qui peut aller loin dans le tournoi. Hier soir, nous rigolions après le 'hold-up' réalisé face à la République Tchèque. Aujourd’hui, nous rions moins. Mais le sport est ainsi. C’est ce qui fait sa beauté."
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