La France qualifiée aux dépens de l'Italie
Les Bleus, vice-champions d'Europe en titre, avaient besoin de remporter au moins un set pour éviter la 4e place, synonyme d'élimination. Une fois que ce fut fait, et que l'Italie eut assuré la première place, le match a viré à la rencontre amicale, les Français se montrant plus concernés pour s'imposer au tie-break. Ils finissent donc à la 2e place et devancent la Finlande, 3e. La Belgique, corrigée un peu plus tôt par la Finlande (3-0), est éliminée. Ce succès, pas forcément très significatif, apportera du baume au coeur des Français, après un début d'Euro très difficile, marqué par la défaite calamiteuse face à la Belgique (1-3) dimanche. La Turquie, qu'elle retrouvera mercredi (20H10) en barrage à Vienne, est a priori un adversaire largement à sa portée, qu'elle avait battu (3-2) en amical au Tournoi de France en s'étant déconcentrée après le gain des deux premiers sets. Mais si elle entend ensuite faire tomber la Serbie, médaillée de bronze au Mondial-2010, en quarts de finale, la France devra montrer un autre visage en réception que depuis le début du tournoi.
Les réactions :
Nicolas Maréchal (réceptionneur-attaquant de l'équipe de France): "On était un peu stressé, parce qu'on savait qu'il fallait gagner au minimum un set. Dès que ça a été fait, on a joué avec le sourire, on a joué point par point, on s'est éclaté. Maintenant, il faut se mettre à fond sur les Turcs. On les connaît, on sait à quoi s'attendre. L'objectif c'est d'atteindre les quarts de finale. On est obligé de gagner ce match et on va le gagner."
Philippe Blain (entraîneur de l'équipe de France): "C'est bien d'être second et surtout de l'être avec deux victoires. On a encore deux ou trois relances qu'on ne gère pas bien, une faute de filet qui arrive au mauvais moment, de petits détails qui nous empêchent de conclure les actions. On a retrouvé un jeu plutôt intéressant en balles rapides, par le centre, c'est plutôt positif. On sait que contre les Italiens, il faut plutôt passer par le centre. José (Trèfle), dans ce secteur-là, il peut vraiment amener. Il n'a pas apporté que dans ce secteur-là. Il n'a fait aucune faute au service et il a été très présent au contre. Les Turcs, on n'en a pas un très bon souvenir. (Au Tournoi de France) on avait très bien débuté, puis on s'était compliqué la vie. J'espère que ça va encore une fois nous servir de leçon et qu'on va préparer très sérieusement ce match-là pour jouer un quart de finale. Il va falloir les jouer très sérieusement."
Pierre Pujol (passeur de l'équipe de France): "Essayons d'abord de gagner mercredi contre les Turcs. On a galéré au Tournoi de France contre eux. On n'est plus qu'à une marche de notre objectif qui est les quarts. Et en quarts on ira jouer les Serbes, si on obtient le droit d'aller les jouer. On se connaît assez maintenant. On l'a payé contre les Belges. Prenons le soin de bien étudier les Turcs et après on aura le temps de penser à la suite."
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