L'équipe de France reprend du service face à la Belgique
"Ils sont tous un peu fatigués. Mais ils sont tous contents de s'être retrouvés. C'est très positif". Arnaud Josserand, adjoint du sélectionneur Laurent Tillie, a été "plutôt satisfait" de l'état des joueurs français à leur arrivée à Tours après Noël. "C'est globalement moins catastrophique que ce qu'on imaginait. Il y a quelques petits bobos, des genoux qui piquent, mais rien de grave. On a pu enclencher le travail qu'on avait prévu très rapidement." Bien sûr, la Team Yavbou n'est pas soumise à un entraînement physique poussé depuis le début du stage. "On a mis en place des entraînements courts, mais dynamiques. On veut qu'ils s'entraînent tout en faisant de la récupération active. Il faut éviter tout sur-entraînement. On ne veut surtout pas ajouter de la fatigue à la fatigue."
En conservant la totalité du groupe devenu champion d'Europe en Bulgarie mi-octobre (plus Trévor Clévenot et Thibault Rossard), le staff tricolore peut s'appuyer sur des joueurs qui se connaissent bien. "Ils se sentent, se connaissent parfaitement. Quand l'un fait une mauvaise passe ou une mauvaise réception, il sait ce qui ne va pas et le dit. Et ce sont des joueurs de très haut niveau, avec une énorme adaptabilité." Face à la Belgique, la France dispute un match amical. Cette formation, qualifiée pour ce TQO mais présente dans l'autre groupe, est difficile à manoeuvrer. "C'est une équipe qui a une forte dimension physique, avec de grands pointus et de grands attaquants-réceptionneurs, ce qui sera le cas également de la Russie, notre premier adversaire au TQO", souligne Arnaud Josserand. Un adversaire presque idéal, et un résultat qui a son importance: "En équipe de France, on gagne. Il faut continuer à le faire", scande le technicien. "Le résultat n'est pas accessoire, mais ce match est surtout là pour permettre de retrouver les automatismes d'un match de haut niveau ensemble, que l'entraînement ne peut pas toujours reproduire."
Pour tout le groupe, le temps est compté. Dimanche, ils s'envoleront pour Berlin, et mercredi, ce sera le premier match contre les champions olympiques en titre, les Russes. "C'est quand même la première fois que dans un TQO, il y a le champion olympique en titre (la Russie), le champion du monde (la Pologne) et le champion d'Europe (la France) qui cherchent leur qualification. Et il n'y a qu'une place", rappelle-t-il. "C'est le tournoi le plus important de l'ère Tillie. Il faut qu'on valide tout ce qu'on a fait depuis trois ans." Pour l'instant, il n'a pas senti de pression particulière sur ses troupes. Cela viendra peut-être. "De toute façon, beaucoup de nos joueurs se nourrissent de cette pression-là. Ils y sont habitués. Après la Ligue mondiale, on avait aussi la pression pour l'Euro", souligne Arnaud Josserand qui conclut: "On a confiance."
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