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L'équipe de France de volley remporte sa deuxième Ligue mondiale contre le Brésil

L'équipe de France de volley a remporté la finale de la Ligue mondiale contre le champion olympique brésilien (3-2) pour remporter son deuxième titre en trois ans.
Article rédigé par Hugo Monier
France Télévisions - Rédaction Sport
Publié
Temps de lecture : 4min
L'équipe de France de volley célèbre sa victoire lors de la Ligue mondiale 2017 (NELSON ALMEIDA / AFP)

Le Brésil est toujours maudit ! Face à l'équipe de France, la nation la plus titrée du volley a connu sa cinquième défaite d'affilée en finale de Ligue mondiale (3-2). La malédiction a profité à la "Team Yavbou", qui remporte pour la seconde fois de son histoire la Ligue mondiale, deux ans après son premier titre. Un succès acquis en au tie-break au terme d'un match très disputé (21-25, 25-15, 25-23, 19-25, 15-13). Dans le match pour la 3e place, le Canada du sélectionneur français Stéphane Antiga s'est imposé contre les Etats-Unis (3-1). 

Ngapeth ​MVP

Les 21 000 spectateurs brésiliens présents à Curitibia ont fait trembler les Bleus, mais ne les ont pas brisés. Menés 7-4 dans le jeu décisif, les hommes de Laurent Tillie ont enchaîné trois points pour revenir à hauteur. Le nouveau break concédé ensuite ? Comblé lui aussi (11-11), puis renversé. Portés par Earvin Ngapeth, nommé meilleur joueur du tournoi, et ses 29 points, la meilleure génération du volley français a écrit une nouvelle page de sa légende. Ils terminent leur Ligue mondiale quasi-parfaite (12 succès en 13 matches) avec une belle revanche. L'année dernière, le Brésil les avaient privé du doublé en les éliminant en demi-finale. 

Renouvellement réussi

Cette victoire valide aussi le renouvellement de l'effectif opéré par Laurent Tillie. Seulement 7 joueurs présents cette année étaient déjà de l'aventure en 2015 (Toniutti, Ngapeth, Grebenikov, Le Roux, Le Goff, Clevenot, Lyneel). Face à la retraite d'Antonin Rouzier, la pause internationale de Nicolas Maréchal et la blessure de son fils Kevin Tillie, le sélectionneur des Bleus a su incorporer les nouveaux talents du volley français. Parmi les révélations de la saison, le pointu Stephen Boyer a été titularisé en finale à seulement 21 ans, et avec succès (19 points). Titulaire également, le central Barthélémy Chinenyeze n'a que 19 ans et vient de terminer sa première saison professionnelle. 

Une toute autre émotion pour Laurent Tillie

Après la victoire, le sélectionneur est revenu sur son ressenti par rapport au titre de 2015 pour le site de la fédération française : "C’est différent. 2015, c’était la découverte, le « one shot », là, c’est une énorme satisfaction, parce que cette victoire, je la voyais venir. Après les premiers tournois de World League, j’ai dit aux joueurs : "On joue très bien, on va continuer, on va faire comme en 2015, ne vous posez pas de questions", et on a fait comme en 2015. On a vu la progression, on a vu ce parcours se dessiner, nous avons aussi eu de la réussite, mais nous sommes allés la chercher. Et je tiens à souligner que c’est une victoire collective, tout le monde y a contribué."

Prochain arrêt : la Pologne

"Remporter la Ligue Mondiale deux fois en trois ans, c'est également extraordinaire" a déclaré Benjamin Toniutti après la rencontre. "C'est un moment magnifique pour nous !" a ajouté le meilleur passeur du tournoi. "Le tournant du match, c'est qu'après le premier set, on ne s'est pas affolés, on a continué à développer notre jeu. Il y a aussi eu la défense d'Earvin (Ngapeth) dans le tie-break qui est un moment-clé, quand tu vois ça, tu te dis que rien ne peut t'arriver." Les Bleus vont maintenant tourner à nouveau la tête vers l'Europe, et plus précisément vers la Pologne. Ils y défendront leur titre européen à partir du 23 août. Ce qui laisse le temps de profiter de leur titre et de quelques vacances bien méritées. 

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