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Earvin Ngapeth jugé en novembre pour son agression sur un contrôleur

La star de l'équipe de France de volley-ball Earvin Ngapeth sera jugé en novembre à Paris pour avoir frappé un contrôleur de la SNCF, a appris vendredi l'AFP de source judiciaire. Earvin Ngapeth, entendu une première fois mardi en audition libre, a été placé en garde à vue jeudi.
Article rédigé par franceinfo: sport avec AFP
France Télévisions - Rédaction Sport
Publié
Temps de lecture : 1 min
 

L'affaire Ngapeth suite. Après avoir agressé un contrôleur, le volleyeur "a été convoqué au tribunal correctionnel de Paris à l'issue de sa garde à vue", d'après une source judiciaire. Il sera jugé pour des faits de violences sur un agent exploitant, outrage et entrave à la circulation d'un train, a-t-elle ajouté. Le réceptionneur attaquant de 24 ans, élu dimanche meilleur joueur de la Ligue mondiale remportée par les Bleus au Brésil - leur premier titre international -, a frappé mardi un contrôleur auquel il demandait de retarder le départ d'un TGV Paris-Bordeaux pour attendre un ami. Le contrôleur a été "blessé à l'arcade sourcilière", selon l'Unsa, deuxième syndicat de la SNCF.

Le nom d'Earvin Ngapeth est déjà apparu dans la chronique judiciaire.  En décembre, le joueur de Modène (1re division italienne) avait été condamné à trois mois de prison avec sursis par le tribunal correctionnel de  Montpellier pour une rixe dans une boîte de nuit en août 2013. En 2010, alors âgé 19 ans, il était devenu le paria du volley français: il avait été débarqué de l'équipe de France en plein Mondial en Italie, pour avoir insulté le sélectionneur de l'époque, Philippe Blain. Quelques mois après le fiasco de l'équipe de France de foot au Mondial en Afrique du Sud, l'affaire avait fait grand bruit et Ngapeth était devenu le "Nicolas Anelka du volley".

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