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Rouzier : "On peut battre n'importe qui"

Antonin Rouzier, pointu de l'équipe de France de volley-ball, estime que les Bleus peuvent battre "n'importe qui" s'ils reproduisent le niveau de jeu pratiqué contre la Pologne, même la grande Russie, leur adversaire en quarts de finale mercredi.
Article rédigé par franceinfo: sport avec AFP
France Télévisions - Rédaction Sport
Publié
Temps de lecture : 2min
Le Français Antonin Rouzier (NIKOLAY DOYCHINOV / AFP)

Vous rencontrerez les redoutables Russes mercredi en quarts de finale.  Pensez-vous pouvoir l'emporter ?
AR : "Cela fait deux ans qu'ils gagnent tout. Ils sont champions olympiques et ont remporté la dernière Ligue mondiale. C'est une grosse équipe capable de battre n'importe qui grâce à ses serveurs et à ses qualités au bloc. Sur le reste, on fait jeu égal avec eux. En tous les cas, ils ne nous font pas peur.  Si on arrive à développer le même jeu que contre la Pologne (victoire 3 sets à  1), on aura beaucoup de chances de gagner. Sur ce match, on avait de l'agressivité, on était très concentrés et on communiquait très bien entre  nous. Notre passeur et capitaine Benjamin Toniutti variait aussi très bien le  jeu. Avec un état d'euphorie comme celui-là, on est capable de battre n'importe  qui."
   
Jusqu'où cette équipe de France peut-elle aller?
AR : "Elle peut aller au bout! Quand on regarde les autres équipes, on est  loin d'être ridicules. On a un gros potentiel avec de gros joueurs. Et puis, on  gère beaucoup mieux l'ensemble de nos matches. On ne se relâche plus. Si on  passe les quarts, je pense que l'on peut aller très très loin et pourquoi pas  gagner cet Euro. Avant ça, il faudra livrer une grosse partie mercredi."
   
De quoi le volley français a-t-il besoin pour décoller ?
AR : "Une victoire est indispensable pour que notre sport soit plus  médiatisé. Qui connaît les joueurs de l'équipe de France? Personne. On est  derrière la fédération de pétanque en nombre de licenciés. Je n'ai rien contre  cette fédération mais c'est triste de voir que le volley est si peu prisé. En  Pologne où j'ai évolué, on joue devant 15.000 personnes, les matches sont  retransmis sur les chaînes publiques. C'est un autre monde. Lors de vacances à  Varsovie, j'ai dû prendre une quarantaine de photos avec des fans, signer une  cinquantaine d'autographes. Cela me fait bizarre quand je rentre en France et  que personne ne s'intéresse au volley."

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