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Mondial-2018 : Objectif médaille pour l'équipe de France

Rassurés sur l'état de santé de leur star Earvin Ngapeth, les Bleus abordent le Mondial en Italie et Bulgarie avec des ambitions à la hausse. Il est plus que jamais question de podium, 16 ans après leur seule et unique médaille de bronze.
Article rédigé par Xavier Richard
France Télévisions
Publié
Temps de lecture : 3min
Le Français Earvin Ngapeth au smash contre la Russie (FOTO OLIMPIK / NURPHOTO)

La Chine pour s’éveiller mercredi et au loin Tokyo. A deux ans des JO, la France espère s’offrir un premier sommet mondial, couronnement ultime d’une génération exceptionnelle. La route s’annonce longue mais les Bleus sont armés pour dépasser la cruelle 4e place de 2014 lors du Mondial polonais. Nation qui compte depuis son succès à l’Euro 2015 et ses deux Ligues mondiales (2015, 2017), la France bénéficie désormais d’une expérience des grands rendez-vous. Ses cadres comme le passeur Benjamin Toniutti, le libéro Jenia Grebennikov et le central Kévin Le Roux ont tout connu. « Il y a les joueurs historiques et il y a les jeunes. Ca a de l'allure sur le papier, mais il faut le prouver sur le terrain. Nous faisons partie des favoris, nous en avons l'habitude », dit le sélectionneur Laurent Tillie.

Mesurer plus pour gagner plus ?

Le point de repère, c’est forcément la Pologne. Là où cette équipe a pris conscience de son potentiel. « Ce Mondial reste un de mes plus beaux souvenirs en équipe de France, malgré la frustration de la quatrième place, raconte le central Nicolas Le Goff. Personne ne nous connaissait ni même ne nous respectait vraiment et on avait fait un super tournoi. On a envie de revivre la même chose avec la médaille en plus. » En volley, le nerf de la guerre tourne autour de la taille. Longtemps en déficit de centimètres, les Bleus ont réduit l’écart avec les autres grandes nations comme la Russie, championne d'Europe, la Pologne, tenante du titre mondial, ou le Brésil, médaillé d'or à Rio. Le tout en restant fidèle à sa philosophie de jeu: "Défendre, défendre et défendre pour faire déjouer l'adversaire et saisir sa chance, comme l'a fait l'équipe de foot cet été, c'est notre fond de commerce", souligne Laurent Tillie.

Un marathon de 12 matches

Plus grand, plus haut et plus longtemps, c’est aussi le nouveau crédo des Tricolores dont le souvenir des jambes et des bras trop lourds du dernier Euro est encore dans les têtes. Si le calendrier a été alourdi par une nouvelle finale en Ligue mondiale (rebaptisé Ligue des nations), les Bleus se sont aménagés des plages de repos tout en accentuant le travail physique. Les matches de la première phase vont désormais compter pour la suite et si une médaille est possible, elle se jouera sur un douzième match. En entame, la Chine servira d’ultime banc d’essai avant le choc face au Brésil jeudi. En cas de défaite, la France n’aura quasiment plus le droit à l’erreur contre ses trois adversaires suivants (Egypte, Pays-Bas, Canada) pour atteindre le dernier carré. Sur toutes les lèvres le même message, éviter la Russie avant la finale…

Avec AFP

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