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Les volleyeurs tricolores viennent à bout de l'Iran

L'équipe de France de volley a eu raison de l'Iran 3 sets à 1 (groupe D), lors de la 3e journée du premier tour de la Coupe du Monde en Pologne. Les hommes de Laurent Tillie ont redressé la tête après la défaite (2-3) subie mardi contre l'Italie. Cette deuxième victoire en trois matches (après celle contre Porto Rico), acquise face à l'épouvantail de leur groupe, leur permet d'aborder plus "sereinement" leurs deux dernières rencontres de la première phase. Ce sera samedi contre les États-Unis, et dimanche face à la Belgique.
Article rédigé par Gilles Gaillard
France Télévisions - Rédaction Sport
Publié
Temps de lecture : 3min
 

Brillants durant deux sets face aux Transalpins avant de s'écrouler, ils ont cette fois-ci livré un match plein, montrant de solides ressources mentales, face à une équipe qui avait jusqu'ici tout renversé sur son passage. Implacables en défense et tranchants sur les phases d'attaque, les Français déroulaient leur jeu dans le premier set. Ils prenaient le large en enchaînant six points d'affilée pour mener 13-8 grâce à la solidité de Nicolas Le Goff au bloc. Earvin Ngapeth creusait l'écart (22-15) sur une astucieuse roulette après un sauvetage de Jenia Grebennikov. Kévin Tillie parachevait la domination française (25-18).

Plus incisifs, les Iraniens se réveillaient (9-5). Les attaques du pointu tricolore Antonin Rouzier ne passaient plus. Ses coéquipiers bataillaient en défense sans parvenir à inverser la tendance. Mieux après la pause, Benjamin Toniutti et ses partenaires retrouvaient de l'efficacité en attaque. Rouzier sonnait la révolte (15-14) pour son clan qui n'allait plus lâcher le morceau et reprendre l'avantage.

Menés à deux reprises de trois points (11-14, 16-19) dans la quatrième manche, les Bleus revenaient à chaque fois. Dans une fin de quatrième set extrêmement serrée, les Français parvenaient à trouver la faille après leur quatrième balle de match.

Réactions : 

Laurent Tillie, sélectionneur de l'équipe de France: "On a réussi à gérer l'énorme frustration de la défaite (2-3) face à  l'Italie. On a réussi à répondre présent mentalement. Notre tactique de jeu a  été modifiée avec succès en ayant une distribution très efficace. Cette  victoire montre que l'on doit toujours avoir confiance, toujours se battre. On  n'est pas champions du monde et on a aussi nos démons mais on a vraiment  progressé mentalement. Maintenant, nous ne sommes pas encore qualifiés. Nos  deux prochains matches (samedi et dimanche) s'annoncent difficiles. Les  Etats-Unis ont gagné la Ligue mondiale. C'est une équipe physiquement très  impressionnante, très bonne au niveau du bloc-défense. Deux de leurs joueurs  font partie des meilleurs attaquants de cette compétition. La Belgique est  aussi une équipe de très haut niveau avec des joueurs évoluant dans les  meilleurs clubs européens et très forts physiquement."

Earvin Ngapeth, réceptionneur-attaquant de l'équipe de France: "On a très bien joué. On ne s'est pas relâchés. Après le match perdu contre l'Italie on a beaucoup cogité, mais on savait de quoi on était capables. Notre banc est une véritable force. Des joueurs, comme Nicolas Maréchal, qui a réussi trois services importants en fin de match, sont capables de rentrer à n'importe quel moment et faire la différence. A titre personnel, je ne me sentais pas à 100% lors des deux premiers matches, mais là, ça va nettement mieux. Il le faut car la compétition est encore longue."

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