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Les Français continuent

L'équipe de France continue son parcours époustouflant au championnat du monde et s'est quasiment ouvert la voie des demi-finales en s'imposant devant l'Allemagne 3 sets à 0 (25-15, 26-24, 25-22), lors du 1er match du 3e tour lundi à Katowice. La France n'a plus atteint le dernier carré en Championnat du monde depuis 2002 et la médaille de bronze. Dans l'autre rencontre de la soirée, la Pologne a battu le Brésil dans une chaude ambiance (25-22, 22-25, 14-25, 25-18, 17-15).
Article rédigé par Christian Grégoire
France Télévisions - Rédaction Sport
Publié
Temps de lecture : 2 min
Laurent Tillie, sélectionneur de l'équipe de France de volley (JULIEN CROSNIER / DPPI MEDIA)

Les Bleus, qui ont encore un match à jouer jeudi contre l'Iran, peuvent être qualifiés dès mercredi soir si la sélection perse s'impose à son tour face à l'Allemagne ou si l'Allemagne bat l'Iran 3 sets à 2.

Un parcours réussi 

L'équipe de Laurent Tillie, qui ne rêve que de médaille depuis le début de  la compétition, a renversé des montagnes avec brio pour arriver jusqu'en troisième phase où elle vient de signer sa huitième victoire en dix matches. Leader du groupe de la mort au premier tour, devant l'Iran, les Etats-Unis  et l'Italie, elle avait confirmé à l'étape suivante en décrochant encore la première place, devant, cette fois-ci la Pologne. Certaine de ne pas affronter le Brésil, triple tenant du titre, grâce à son classement, elle a bénéficié d'un tirage au sort favorable pour éviter les champions olympiques et d'Europe russes, ainsi que la Pologne.

Les Bleus sont en passe de saisir cette occasion en or qui se présente à  eux. Ils se devaient toutefois de ne pas prendre à la légère l'Allemagne, une  équipe qui monte en puissance. Privée de ses vedettes lors de la Ligue mondiale, où la France l'avait  battue trois fois sur quatre, la sélection de Vital Heynen les avait récupérées  au Mondial, en particulier le "bombardier" d'origine hongroise György Grozer. Mais l'attaquant du Lokomotiv Belgorod, lauréat de la Ligue des champions, n'a pas eu son rendement habituel face à des Tricolores qui l'ont habilement contenu.

Des Allemands déstabilisés

"Il faudra très bien servir d'entrée pour les ralentir et les user", avait  expliqué avant la rencontre le capitaine et passeur français Benjamin Toniutti. Les Bleus ont bien respecté ce principe pour commencer par survoler la  première manche (25-15). Dans le sillage d'un Antonin Rouzier efficace, le bloc  français mettait la pression sur Grozer, qui ne trouvait pas de solutions.  En deçà de son niveau au contre, l'Allemagne retrouvait de la solidité pour  rééquilibrer les débats dans la deuxième manche. Les Allemands sauvaient trois  balles de set pour revenir à 24-24. A ce moment de la partie, Earvin Ngapeth  avait un éclair de génie. Au lieu de tenter de passer en force le mur adverse, le réceptionneur de Modène plaçait délicatement le ballon à droite pour offrir à son camp une quatrième balle de set.

Laurent Tillie faisait alors rentrer Nicolas Maréchal. Réputé pour sa  puissance au service, le réceptionneur-attaquant propulsait un missile sur les Allemands. Déstabilisés à la réception, ces derniers s'inclinaient (26-24). Après la pause, la France voulait tuer rapidement le match à l'image de Ngapeth qui servait le plomb (3-1). Les Allemands tentaient de s'accrocher mais Ngapeth, encore, allait donner l'avantage à la France, sur un contre dévastateur (12-10) puis un nouveau service canon (14-11). Un avantage qui ne changeait plus de côté jusqu'à la fin.

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