Le bonheur de l'équipe de France avant le Brésil
Comment l'équipe de France a vécu ce match contre l'Iran, où elle n'avait besoin que d'un set pour être qualifiée pour les demi-finales ?
Luc Marquet: "C'est un peu à l'image de ce qu'on a vécu ici depuis trois semaines. A chaque fois qu'on a réalisé une performance, des résultats nous ont mis un coup de pression. Je ne cache pas qu'il y a eu un petit coup de blues après que l'Allemagne, qu'on avait battue (3-0), a mis une pile à l'Iran (3-0). Cela n'a pas été facile du tout de préparer ce match. On a resserré les boulons. Mais nous avions la volonté de ne pas chercher la qualification par le petit bout. On a joué, et cela a été un gros soulagement, une grosse joie. Mais c'est dans la logique de notre parcours. Ils ont fait le travail qu'il fallait. Joueurs comme staff, on était très contents. Il y a eu un petit moment de décompression, car cela commence à être dur. Les nerfs sont mis à rude épreuve."
Affronter en demi-finale le Brésil, triple champion du monde en titre et vainqueur de huit Ligues mondiales sur 10 entre 2001 et 2010, doit comparativement être plus facile à préparer...
L.M.: "C'est plus simple, mais en même temps c'est plus compliqué pour le staff, car le Brésil est une équipe très forte dans tous les secteurs. Mais c'est une très bonne chose de les affronter. Avec leurs gabarits, ils vont nous laisser la possibilité de nous exprimer pleinement. On va tenter de fissurer ce bloc. Et on retrouve un rôle de challengeur qui nous va bien. C'est une belle affiche, un peu une récompense. La victoire sera d'autant plus belle."
Que redoutez-vous le plus dans cette équipe du Brésil ?
L.M.: "La rapidité dans le jeu. Ils sont rapides et efficaces. Il va nous falloir faire preuve d'une grosse discipline, et les forcer à ralentir le rythme. Il faudra qu'on les oblige à attaquer plusieurs fois, pour attendre la faute ou l'opportunité de les attaquer. Il y aura un petit jeu 'd'intox' dès le premier point."
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