La France dans le dernier carré
Le résultat est évidemment ce qu'il est, mais l'essentiel était acquis pour les Français dès la première manche. Il leur suffisait en effet de prendre au moins un set pour assurer leur place en demi-finale. C'est la raison pour laquelle ils sont entrés dans la partie avec beaucoup de détermination. Débutant cette rencontre dans une position aussi favorable, ils n'avaient pas le droit de se rater. Mais l'Iran qui avait paru usée physiquement lors de son match précédent contre l'Allemagne, a donné du fil à retordre aux Français.
Chassé-croisé
Dans ce premier set très disputé, ce fut un long chassé-croisé mais les Français parvenaient à faire le break à 19-17 et ne le lâchaient plus l'emporter 25-20. L'essentiel était fait. Mais il restait pourtant encore à terminer le match. Et cleui-ci fut tout aussi accroché dans le deuxième set enlevé par la France 25-23. Les Français parfois brouillons en attaque avaient tout de même quelques éclairs superbes qui leur permettaient de s'en sortir face aux gros blocks iraniens.
Laurent Tillie faisait tourner son groupe, et les Français perdaient à la fois de la lucidité et de la concentration dans un troisième set qu'il perdait 25-222 sur quelques fautes directes. Le quatrième fut catastrophique, avec des Bleus qui semblaient sortis du match., ne parvenant plus à placer leurs attaques. Malgré un sursaut ils s'inclinaient 25-19 et se contraignaient à une cinquième dont ils auraient pu faire l'économie. Heureusement, retrouvant des vertus mentales, ils parvenaient à dérouler leur jeu pour l'emporter facilement 15-9, faire le plein de confiance et se tourner vers la demi-finale.
Objectif médaille
C'est seulement la deuxième fois de son histoire que la France atteint ce stade de la compétition. Nommé en juillet 2012, après le traumatisme de la non-qualification au jeux Olympiques de Londres, le sélectionneur Laurent Tillie, troisième joueur français le plus capé de l'histoire (406 sélections), a réussi à reconstruire un groupe ambitieux qui a quasiment tout renversé sur son passage. Placés dans une poule très relevée dès le premier tour, la France, portée par une génération talentueuse incarnée par Earvin Ngapeth et le capitaine Benjamin Toniutti, a déjoué les pronostics en signant jusqu'ici huit victoires en dix matches. Mais le plus dur commence: aller chercher une médaille.
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