Euro de volley : l'équipe de France se qualifie en demi-finale après sa victoire contre la Roumanie

L'équipe de France n'est plus qu'à deux victoires du titre. Vainqueure face à la Roumanie (25-22, 25-14, 27-25) en quarts de finale, lundi 11 septembre à Varna (Bulgarie), elle s'est qualifiée pour le dernier carré du championnat d'Europe. C'est la cinquième fois en vingt ans que les Bleus rejoignent les demi-finales de l'Euro, une compétition qu'ils avaient remportée en 2015.

Surprise par cette même équipe roumaine en phase de poules (25-23, 16-25, 25-18, 25-21), la France a pris sa revanche. Après avoir couru derrière le score en début de match, elle a finalement repris les devants en fin de manche grâce au service de Timothée Carle (de 18-20 à 22-20) avant que Barthélémy Chinenyeze ne conclue sur la première balle de set (25-22). "Il a fallu être solide pour aller chercher le premier set", a confirmé Jean Patry au micro de La chaîne L'Equipe.

Italie ou Pays-Bas en demi-finales

La deuxième manche commençait alors de la meilleure des manières pour les Bleus (6-0) grâce aux réceptions de Jenia Grebennikov et aux centraux Nicolas Le Goff et Barthélémy Chinenyeze. Le deuxième set empoché sans trembler (25-14), on pensait que les hommes du sélectionneur italien Andrea Giani allaient clore rapidement la partie.

C'était compter sans le réveil de la Roumanie. Dans les pas de son central Bela Bartha, elle prenait le large (5-0). Elle a même bénéficié de quatre balles de set, toutes effacées par l'équipe de France avant une ultime faute synonyme de qualifications pour les Bleus. "On leur a laissé une chance de revenir", a regretté le passeur Antoine Brizard. Mais l'apport des entrants Trevor Clevenot et Kevin Tillie ont permis aux champions olympiques en titre de s'éviter un quatrième set piège. "On voit que l'équipe a des ressources", appréciait Jean Patry.

La France attend désormais de connaître son adversaire en demi-finales, jeudi, à Rome. Ce sera soit les Pays-Bas, soit l'Italie. En imitant le signe de la main caractéristique des Italiens pour célébrer leur succès, les Tricolores semblaient avoir une préférence pour les champions d'Europe (2021) et du monde (2022) en titre.