Cet article date de plus d'onze ans.

Stamm réhabilité après un témoignage ?

Le jury international du Vendée Globe, qui a disqualifié le Suisse Bernard Stamm pour avoir reçu de l'aide d'un navire russe lors d'une escale forcée dans une île du Pacifique, a reçu le témoignage d'un membre de l'équipage et va réouvrir le dossier.
Article rédigé par Thierry Tazé-Bernard
France Télévisions - Rédaction Sport
Publié
Temps de lecture : 2min
 

Le dossier Bernard Stamm n'en a pas fini de faire couler de l'encre. Après avoir été disqualifié et reçu bon nombre de témoignages en sa faveur, le skipper de Cheminées Poujoulat pourrait bien voir sa sanction révisée. Accusé d'avoir bénéficié d'une aide extérieure lorsqu'il a fait escale dans une île du Pacifique pour réparer ses hydrogénérateurs, le navigateur a reçu le soutien d'un des membres de l'équipage du bateau russe, venu à son secours.

 "Il peut s'agir d'une pièce importante", a déclaré à l'AFP le président du  jury, le Français Bernard Bonneau. "Pour cette raison, nous avons reculé  l'éventuelle prise de décision" sur une modification de la sanction. Mais à ce stade, "on ne peut pas dire si ce témoignage, en anglais,  contient ou non des faits de nature à modifier notre décision", a-t-il  poursuivi dans un entretien téléphonique. "Potentiellement, ça peut amener une modification mais je ne suis pas apte  à le dire à ce jour car une instruction est en cours", a souligné M. Bonneau.  Aucune date n'a encore été fixée pour rendre publique la décision car "les  membres du jury sont dispersés géographiquement et ça peut prendre un petit peu  de temps". "On ne sait pas non plus si on doit réinterroger Stamm ou le témoin", a  encore indiqué le président du jury. "Ce n'est pas très simple. On veut être  soigneux et sûrs de notre décision car c'est l'ultime recours". Le jury international du Vendée Globe est composé, outre M. Bonneau, du  Français Georges Priol, de l'Espagnole Ana Sanchez, du Britannique Trevor Lewis  et du Néo-Zélandais Jack Lloyd.

Commentaires

Connectez-vous à votre compte franceinfo pour participer à la conversation.