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Thomas Coville se livre sur son exploit
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Submergé par l'émotion, Thomas Coville se livre sur les ressorts qui l'ont poussé à se dépasser.
"Je n'ai pas le mal de terre. Je suis encore sur Sodebo, dans le cockpit de mon bateau, là où j'ai manoeuvré, là où j'ai vécu, là où j'ai eu de grandes et belles émotions et des frayeurs. Pour réaliser cet exploit, j'ai trouvé la force au fond de moi. Je crois que c'est dans mon éducation. J'ai hérité de mon père le fait de ne jamais lâcher, d'avoir des rêves ambitieux. Mais c'est surtout cette envie d'aligner le petit garçon que j'étais, l'homme que je suis, et ce que j'ai envie de devenir, et ce que j'ai envie de laisser à mes enfants, et aux gens qui étaient sur le quai à Brest."
"J'ai eu l'impression que mon rêve m'échappait"
C'est à toutes ces personnes que Thomas Coville a envie de dire : "ne vous laissez pas prendre par la spirale nauséabonde du moment, où le pire est à venir, la peur du lendemain, la peur de l'autre..." Pour le navigateur, "Quand on veut, on peut aller jusqu'au bout de certains rêves, et quand ça marche, c'est bon, et c'est ça qui crée d'autres rêves. Ce qui m'a fait plaisir en arrivant à Brest, c'est que j'ai eu l'impression que mon rêve m'échappait, et qu'il allait en créer d'autres. Et c'est ça cette spirale vertueuse que nous on a en tant qu'athlètes, ou en tant qu'aventuriers, tel est notre rôle".
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