Solitaire du Figaro : 37 marins au coude-à-coude au départ de Paimpol
Ils commencent par la plus longue étape de la Solitaire : 504 milles entre Paimpol et Gijon en Espagne. Arrivée prévue le 11 juillet après 1.432 milles au total.
Pour cette 43e édition, 37 marins (dont trois femmes) sont au départ. C'est un peu moins que l'année dernière. Il faut dire qu'avec la crise il est difficile de trouver des budgets de sponsoring. Cette course de trois étapes (habituellement quatre) est une référence, mais le niveau est toujours extrêmement élevé et homogène.
Si cette course est très prisée, c'est surtout parce qu'elle se dispute à armes égales, à bord de monocoques Figaro Bénéteau 2, longs de 10,10 m et tous rigoureusement similaires. Un bateau en polyester, très rapide, dessiné à l'origine par l'architecte naval Marc Lombard.
Les navigateurs vont devoir affronter les courants et devoir faire preuve d'une extrême attention. Le trafic maritime en Manche et dans le golfe de Gascogne est très dense.
Qui pour succéder à Jérémie Beyou, vainqueur l'an dernier ?
La Solitaire du Figaro est née en 1970. On l'appelait alors la course de l'Aurore (nom du journal) et la liste des vainqueurs ressemble au Gotha de la course au large. La quasi totalité des grands skippers français l'ont remportée, certains à trois reprises, comme Philippe Poupon, Jean Le Cam et Michel Desjoyeaux.
Au moins une demi-douzaine de noms de favoris circulent pour cette nouvelle édition. On parle de Fabien Delahaye (2e en 2011), Erwan Tabarly (3e l'an dernier), Gildas Morvan (qui a remporté la Transat AG2R 2012), sans oublier l'expérimenté Yann Eliès. Et les nombreux outsiders capables de se faire un nom dans cette course, comme tant d'autres avant eux.
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