Le navigateur Marc Pajot condamné pour "atteinte sexuelle" sur sa belle-fille
Les faits commis à Saint-Tropez en 2003 et qualifiés d'"atteinte sexuelle sur mineur de 15 ans par personne ayant autorité" avaient été dénoncés tardivement après le divorce de la mère de la jeune fille et du navigateur. "Le juge d'instruction avait renvoyé M. Pajot devant les assises mais il avait fait appel et la cour d'appel a correctionnalisé les faits car ils étaient anciens et pas répétés", a déclaré à l'AFP l'avocate de la victime, Me Isabelle Colombani, au lendemain de la condamnation prononcée jeudi et révélée par Var-Matin.
"Nous n'avons pas médiatisé l'affaire car un des axes de la défense était de dénoncer une plainte ourdie par sa deuxième ex-femme dans le cadre du divorce", a-t-elle indiqué. Agée de 16 ans, épileptique, la fille de sa compagne dormait parfois dans le lit du couple, près de sa mère qui voulait surveiller ses crises d'épilepsie.
"Une nuit, M. Pajot s'est livré à des attouchements. Elle n'en a pas parlé jusqu'à ce qu'elle dépose plainte en 2012 quand ça a commencé à la gêner dans sa vie de femme", a expliqué son avocate. Au tribunal, Marc Pajot "a d'abord dit qu'il était endormi et croyait caresser sa compagne, puis il a avoué qu'il avait éprouvé de la curiosité pour un jeune corps. L'audience a duré quatre heures et il a fini par reconnaître les faits et s'excuser", selon Me Colombani.
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