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La transat Jacques Vabre s'élance (enfin) ce jeudi

Après deux reports, le départ de la 11e transat Jacques Vabre aura bien lieu ce jeudi pour les 88 skippers engagés sur la course au large entre Le Havre et Itajai, au Brésil. Les conditions météo se sont largement améliorées dans la Manche. Les plus petits monocoques et trimarans pourront néanmoins s'abriter à Roscoff dans la Finistère au cas où les conditions météo ne s'améliorent pas dans le golfe de Gascogne d'ici la fin de semaine.
Article rédigé par Antoine Krempf
Radio France
Publié Mis à jour
Temps de lecture : 2min
  (Reuters)

"C'est donc le grand départ pour tous les concurrents de la transat Jacques Vabre ce jeudi à 13 heures ", annonce Manfred Ramspacher, le directeur de la course lors d'un briefing qui a réuni ce mercredi les 44 équipages engagés sur cette 11e transat Jacques Vabre.

Il aura donc fallu attendre cinq jours par rapport au départ prévu pour voir les bateaux quitter le bassin Paul Vatine au Havre. A deux reprises, l'organisation a dû repousser cette date en raison de très mauvaises conditions en Manche et dans le golfe de GAscogne. Cette fois, les prévisions évoquent des rafales de 20 à 30 km/h après le départ, trois fois moins qu'il y a quatre jours. 

"Une course tactique en perspective "

"Enfin ! ", lance Michel Desjoyeaux. Le skipper et son binome François Gabart trépignaient depuis quelques jours. Il faut dire que les monocoques de 18 mètres, ceux des Vendée Globe, sont capables d'affronter des mers difficiles.

Mais ce n'est pas le cas de toute la flotte, notamment pour les monocoques de 12 mètres et les multicoques de 15 mètres. Pour ces derniers, l'organisation a prévu une "option de pause météorologique " le week-end prochain à Roscoff, dans le Finistère.

Jusqu'à 80 km/h de vent dans le golfe de Gascogne 

Car si la Manche semble désormais plus accessible, le passage par le golfe de Gascogne s'annonce lui toujours aussi mouvementé. D'après Météo-France, les skippers devraient essuyer des rafales de vent jusqu'à 83 km/h et une mer croisée.

En attendant, c'est donc l'heure de la préparation pour le départ. Après avoir passé trois jours en famile ou à l'hôtel, les 88 navigateurs vont désormais se concentrer sur la stratégie. "Et surtout profiter d'un repas au chaud et d'un lit sec ", se réjouit Yann Eliès, co-skipper sur le multicoque FenetreaCardinal.

D'autres profitent de ces dernières heures de répis pour s'offrir un petit rafraîchissement capilaire".

Voir notre page spéciale transat Jacques Vabre

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