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Violents incidents à Corte après un rassemblement de soutien à des supporters de Bastia

Une vingtaine de personnes ont lancé des cocktails Molotov sur les gendarmes et incendié des distributeurs de billets jeudi à Corte, après un rassemblement en soutien à des supporters bastiais qui devaient être jugés en appel, à Reims, pour des violences survenues lors d'incidents avec les forces de l'ordre.
Article rédigé par Christian Grégoire
France Télévisions - Rédaction Sport
Publié
Temps de lecture : 2min
 

Cagoulés et porteurs de masques à gaz, ces personnes s'en sont prises aux gendarmes qui protégeaient la sous-préfecture après ce rassemblement, qui avait réuni environ 40 personnes. Le procès en appel des sept supporters du SC Bastia, qu'ils soutenaient, a finalement été reporté au 16 février.

A l'ouverture du procès, la défense avait demandé à pouvoir consulter l'ensemble des images de vidéo-surveillance de la ville de Reims placées sous scellés, requête validée par la présidente de la cour d'appel.

Depuis les violences et affrontements avec la police qui avaient éclaté le 13 février 2016, en marge d'une rencontre avec Reims et au cours desquels un jeune supporter bastiais, Maxime Beux, a perdu un oeil, une série de manifestations de soutien ont eu lieu sur l'île. Elles ont plusieurs fois donné lieu à de violents débordements. Les affrontements à Reims avaient provoqué une vague de manifestations en Corse les jours suivants. "On ne veut pas seulement la relaxe mais la condamnation des forces policières", avant l'audience, l'un des prévenus, dénonçant "une bavure" de la police. Six prévenus ont comparu libres, le septième, actuellement en détention pour une affaire connexe, était dans le box de la salle d'audience.

Jeudi, la cour d'appel examinait à nouveau le dossier des sept supporters bastiais arrêtés après les premiers affrontements survenus à Reims. En première instance, le 13 mai, ils avaient été condamnés à des amendes allant jusqu'à 2.000 euros pour outrage et rébellion à agent de la force publique. Ils avaient en revanche été relaxés des faits de violences. La cour a finalement renvoyé jeudi l'affaire au 16 février 2017, faute de temps pour examiner tous les scellés.

L'information judiciaire ouverte contre X par le parquet pour connaître la vérité sur les circonstances de la blessure de Maxime Beux, une blessure au flash-ball ou une chute, est toujours en cours. Le parquet s'est jusqu'ici montré avare de précisions. L'enquête avait entraîné la saisine de l'Inspection générale de la police nationale.

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