Cet article date de plus d'un an.

Vidéo Les solutions pour un tour de France plus écolo avec le cycliste Guillaume Martin

Publié
Temps de lecture : 2min - vidéo : 3min
Si le cyclisme est une mobilité douce qui ne demande aucune énergie extérieure mise à part la force musculaire, la pratique de ce sport, dans un haut niveau, engendre de la pollution. Face à cette question, le cycliste Guillaume Martin envisage des compromis.
VIDEO. Les solutions pour un tour de France plus écolo avec le cycliste Guillaume Martin Si le cyclisme est une mobilité douce qui ne demande aucune énergie extérieure mise à part la force musculaire, la pratique de ce sport, dans un haut niveau, engendre de la pollution. Face à cette question, le cycliste Guillaume Martin envisage des compromis. (Brut.)
Article rédigé par Brut.
France Télévisions
Si le cyclisme est une mobilité douce qui ne demande aucune énergie extérieure mise à part la force musculaire, la pratique de ce sport, dans un haut niveau, engendre de la pollution. Face à cette question, le cycliste Guillaume Martin envisage des compromis.

Pour Guillaume Martin, la pratique de son métier engendre beaucoup plus de pollution qu’un simple citoyen lambda. Non pas dans son utilisation mais plutôt à cause de tous les paramètres qui gravitent  autour. “C'est des sujets vraiment compliqués et auxquels on peut répondre peut-être seulement par des compromis. Non pas complètement rêver d'une empreinte carbone zéro, mais de réduire l'impact qu'on a. Il y a une réflexion de la part des organisateurs du Tour de France, des choses que moi, je vois changer peu à peu, depuis mes débuts pro, mais peut-être pas assez vite”. 

Vers un tour de France plus propre ? 

Si aujourd'hui, la grande majorité du peloton gère ses propres déchets, il arrive que des détritus soient encore jetés dans la nature, où personne n’est là pour les ramasser. Pour un tour de France plus écoresponsable, Guillaume Martin imagine le cortège des véhicules du tour réduit car si certains sont nécessaires pour la sécurité, d’autres comme la presse ou les VIP ne sont pas indispensables selon lui, bien que cela soit une source de revenus en plus. 


Il évoque également un retour aux anciens parcours du tour de France qui permettrait de limiter un temps long entre deux étapes. “Il faudrait peut-être revenir aussi aux parcours tels qu'ils étaient au début c'est-à-dire qu'on arrivait dans une ville, le lendemain, on partait de cette ville pour aller à une autre, et finalement, il n'y avait pas de transferts très longs entre chaque étape, qui sont fatigants pour nous. Et puis, ça veut dire qu'à chaque fois, tous les véhicules doivent se déplacer. Et puis continuer la prise de conscience au sein même du peloton, des coureurs. Depuis quelques années, il y a des zones de collecte qui sont mises en place par les organisateurs, où on peut jeter nos déchets qu'ils seront ramassés. C'est un effort fait de la part des organisateurs et le minimum, c'est de respecter ces zones.”

Commentaires

Connectez-vous à votre compte franceinfo pour participer à la conversation.