: Vidéo Avec Élise, mécanicienne en sport automobile
“Pendant la course, je suis “driver change”, donc j'assiste les pilotes à s'installer dans le cockpit. En gros, c'est moi qui les attache parce que c'est tellement étroit qu'ils peuvent pas forcément avoir accès à la boucle” décrit Élise, mécanicienne dans le sport automobile. Elle est aussi en charge d’assembler toutes les carrosseries qui arrivent en pièces. Face au risque d’inflammation du véhicule, qui peut être dûe à “une fuite d’essence ou une étincelle qui fait que les gaz d’essence s’enflamment”, Élise a l’obligation de porter une combinaison totalement ignifugée. Sous-vêtements, pantalon, pull, chaussettes, chaussures… Tous ses vêtements sont protégés contre le risque de feu. “Et on est obligés de porter la cagoule, un casque, avec le masque, toujours, et les gants” ajoute la mécanicienne automobile.
“10 heures de course, on ne sait pas ce qui peut se passer”
“La voiture, c'est une hybride. Il y a un truc comme 750 volts dans la batterie. Donc si on voit qu’en bas du pare-brise il y a des petites lumières, en général, elles sont toutes en vert. Si on voit qu’elles sont rouges, en général, c’est qu’il ne faut absolument pas toucher la voiture, sinon c'est... la mort” explique Élise. Son conjoint Gilles travaille aussi comme mécanicien. “Il est mécano aussi, sur les BMW GT, le garage d'à côté. C’est la première année qu'il fait le championnat du monde d'endurance. Sinon, on ne faisait que se croiser, tout le temps. Quand je rentrais à la maison, il partait et inversement”. Passionnée par son métier, Élise déclare adorer les courses d’endurance. Pour elle, un week-end réussi, signifie “une victoire, au moins un podium. Pas de problème sur la voiture. Pas d'accrochage non plus”. Son souhait futur : peut-être travailler sur “le championnat américain d’endurance”.
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