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Tsonga: "J'ai eu la bonne attitude"

Le Français Jo-Wilfried Tsonga, qui a dû surmonter mardi un handicap de deux sets face à l'Allemand Philipp Petzschner pour finalement se qualifier pour le 2e tour de l'Open d'Australie, estime qu'il a "eu la bonne attitude" pour arracher son match, après cinq manches palpitantes.
Article rédigé par franceinfo: sport avec AFP
France Télévisions - Rédaction Sport
Publié
Temps de lecture : 3min
 

Comment vous expliquez-vous cette grosse frayeur ?
"C'était un match difficile, je n'étais pas dans un bon jour. Les conditions étaient difficiles, il faisait froid. J'ai fait deux premiers set pas très bons et puis j'ai été un peu meilleur, un peu plus offensif et cela a fait la différence. Physiquement, je pense être prêt et lui ne l'était pas forcément."

Etiez-vous stressé avant la rencontre ?
"Il y avait beaucoup de tension. Les deux-trois jours avant ce premier match, j'étais un peu à bout. Et je ne m'attendais pas à avoir cette pression-là. Il n'y a aucune raison, je sais que je reviens de blessure donc je me disais que c'était comme un tournoi de reprise. Quand je suis rentré sur le terrain, les premiers jeux je me demandais où j'étais, c'était assez particulier."

Comment jugez-vous votre adversaire, qui vous a posé de sérieux problèmes ?
"C'est un très bon joueur, il est capable de faire de très belles choses avec la balle. Il est très talentueux, il va très facilement au filet. Sous sa nonchalance il est assez rapide donc il est surprenant. Mais je le connais bien donc je savais exactement à quoi m'attendre sur le terrain."

Comment avez-vous fait pour renverser la tendance ?
"Je pense que j'ai eu la bonne attitude, je me suis accroché, j'ai fait ce que je pouvais avec les possibilités du moment. Etre un joueur du tennis, c'est aussi ça: savoir s'adapter à tout ce qu'il se passe, au fait de moins bien jouer, au fait que le joueur en face ait un peu de réussite, au fait que l'on ait un petit pépin physique, au fait qu'il fasse froid."

Une fois mené deux sets à zéro, que vous êtes-vous dit ?
"Je trouvais le réconfort en me disant que cet hiver j'en ai bavé, je me suis entraîné comme un malade et je sais que je suis prêt. Donc s'il veut me battre, il va falloir que lui aussi sorte les jambes. Je savais aussi que le temps allait en ma faveur. Dès le début des matches, je me disais que si je perdais des jeux en le baladant quand même un peu à droite à gauche, ça allait l'entamer physiquement et qu'après je prendrai plus facilement le dessus dans les échanges."

On vous a vu monter souvent à la volée...
"J'ai envie d'évoluer dans ce jeu-là, plus offensif. Je pense que c'est le tennis qui va me faire gagner des matches et qui j'espère va m'amener loin dans le tournoi."

Le public vous a beaucoup soutenu, est ce que cela vous a aidé ?
"Aujourd'hui c'était un peu la folie, ils ont crié comme des fous. J'aime bien, je trouve ça sympa. Pour nous, ce sont des super moments et c'est quoiqu'il arrive de beaux souvenirs."

Comment vont vos blessures ?
"Quand il fait des temps comme cela, un peu humide, un peu froid, chez moi ça rouille un petit peu. J'avais la hanche qui couinait. J'ai mes petits soucis habituels mais ça ne m'empêche pas d'être sur le terrain, de jouer et de gagner."

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