Trois jours avant le départ, le Tour s'installe en Corse

C'est à une dizaine de kilomètres au
nord de Porto-Vecchio, à Lecci, que l'équipe Sojasun a pris ses
quartiers. La majorité des coureurs est arrivé mercredi par avion.
Pas le temps de souffler, à peine atterri, ils ont pris leurs vélos
pour une sortie d'entraînement. Trois heures de vélo histoire de se
dégourdir les jambes.

Physiquement, les neufs coureurs sont
prêts, il faut maintenant se concentrer pour l'événement. "Je
vais commencer à rentrer dans ma bulle" , explique Brice
Feillu, le grimpeur de l'équipe. L'ambiance du Tour, il connait.
Jusqu'au départ, il va étudier le roadbook, le profil des étapes. "Certains coureurs étudient cela des mois à l'avance. Moi
c'est au dernier moment" , explique celui qui a déjà quand
même repéré deux des trois étapes corses en novembre dernier.

Cyril Lemoine, l'un des baroudeurs de
Sojasun, a hâte que la course débute. Il n'a pas envie de tourner
en rond dans sa chambre. Pour passer le temps il a, comme ses
collègues, amené un ordinateur portable dans sa valise. "Ça
permet de rester en contact avec la famille. Trois semaines sans voir
les enfants, c'est long" , dit-il.

Soixante paires de roues dans les bagages

Mais pour une partie de l'équipe, le
Tour a véritablement débuté mercredi. Les mécaniciens sont
arrivés en Corse par bateau avec les camions chargés de matériel.
Il faut préparer les 45 vélos, vérifier que tout va bien,
peaufiner les derniers réglages.

David Catrevaux, l'un des
mécaniciens de l'équipe a ainsi passé une partie de sa journée à
apposer le nom du sponsor sur la roue. "C'est important sur le
Tour que l'on remarque les partenaires" , explique-t-il. Et il
y a du travail. Pour le Tour, Sojasun a emmené 120 roues...