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Tour de France : la transmission est "l'obsession" de Jean-René Bernaudeau, patron de l'équipe Direct Énergie

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Article rédigé par franceinfo
Radio France

Qui succédera à Jean-René Bernaudeau ? Si la date d’arrêt "n’existe pas", assure le patron de Direct Energie, à 62 ans aujourd'hui, la transmission est devenue son "obsession", confie-t-il à Jérôme Cadet dans "Les Informés du Tour", dimanche 8 juillet sur franceinfo. 

Les 176 coureurs du peloton du Tour de France ont pris le départ de la 2e étape, dimanche 8 juillet à 13h20, entre Mouilleron-Saint-Germain et La-Roche-sur-Yon en Vendée. C'est aussi aujourd'hui l'anniversaire de Jean-René Bernaudeau, patron de l'équipe Direct Énergie et invité des Informés du Tour sur franceinfo. Depuis 18 années qu'il dirige une équipe cycliste professiopnelle, Jean-René Bernaudeau a traversé et surmonté toutes les tempêtes qui se sont abattues sur le monde du cyclisme. "En 2000, c’était compliqué de se projeter sur du long terme mais j’y ai cru, j’y ai mis mes tripes, ma santé et mes envies. C’était un peu utopique et rêveur à l’époque, c'est un peu plus à la mode aujourd’hui", explique-t-il.

Pour ce passionné, rêveur et amoureux inconditionnel du vélo, la date d’arrêt "n’existe pas", assure-t-il mais la transmission est aujourd’hui son "obsession", confie-t-il à franceinfo. "J’ai 62 ans aujourd’hui et on n’est pas éternel, reconnaît-il. J'ai plein d’amis qui me disent que ça se prépare, que c’est une transmission qui ne doit pas être brutale." Alors son entourage et lui "élaborent des plans, peut-être avec l’été, l’hiver, avec d’autres sports, il y a des synergies à créer", poursuit-il. 

On a  toujours été dans l’innovation, on va peut-être inventer un nouveau système de gestion.

Jean-René Bernaudeau

à franceinfo

Consultant franceinfo cette année sur la Grande Boucle, Thomas Voeckler, qui était l’un des coureurs de Jean-René Bernaudeau, a-t-il le profil pour être dans ce projet ? "Il a la dimension. Si Thomas n’a pas les épaules, je ne vois pas qui peut le faire. Mais aujourd’hui il faut qu’il ait envie", répond Jean-René Bernaudeau. "On en  parle à petite dose mais il m’a quand même demandé l’an passé quand il a annoncé sa fin de carrière de le laisser tranquille un an. Un an n’est pas passé mais je sens qu’il a envie de parler, c’est quand même un bon point", poursuit-il.

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