Dèssa première édition, en 1903, les coureurs du Tour de Francepédalaient sous les couleurs d'un sponsor. Le vainqueur de cettepremière édition, Maurice Garin, couraient avec le maillot de laFrançaise. Autre formation présente, Brennabor, fabriquant allemandde cycles. Autre équipe à dominer le peloton dès les début duTour, Peugeot qui fabriquait également des vélos.Àla fin des années 20, la course perd de son intérêt. Les Belgesd'Alcyon dominent l'épreuve. Les règlements changent annéesaprès années. Le public se lasse. Henri Desgranges, l'organisateurest discrédité. En 1929, la victoire du Belge Maurice De Waele plongel'épreuve dans la crise. Malade, il est aidé par ses coéquipiersd'Alcyon qui bloquent la course. "On a fait gagner uncadavre", lance alors Henri Desgranges qui ne supporte plus ces arrangements.Le changement de 1930 L'annéed'après, la course est bouleversée. Pour mettre fin aux scandalesdes équipes de marque, Henri Desgrange nationalise la course.Désormais, les coureurs s'élanceront sous les couleurs de leurpays sur des vélos payés par l'organisation (qui va dans le mêmetemps créer la caravane publicitaire pour financer ces changements).Quelques équipes régionales viennent également garnir les rangs dupeloton. Les Belges sont opposées au Français, aux Italiens, auxEspagnols. En 1939, en raison des prémisses de la deuxième guerremondiale, plusieurs pays refuseront d'envoyer des coureurs sur leTour.Équipes de marques depuis 1969Lesmarques ne reviendront que 32 ans plus tard, en 1962 avant un brefretour des équipes nationales. En 1969, les formations sponsoriséespar des marques privées sont de retour, cette fois-ci de manièredéfinitive. À l'époque, 13 formations de dix coureurs prennentle départ de Roubaix.Peu à peu, l'aura du Tour s'étend et lessponsors viennent de plus en plus loin. Cette année, par exemple,des équipes ont des sponsors américains (Radioshack), kazakhs(Astana) ou de Russes (Katioucha).