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Le jour où le Mont Ventoux est devenu une légende

Le peloton va entamer dimanche en milieu d'après-midi l'ascension du Mont Ventoux pour la quinzième fois de son histoire, au terme de l'étape la plus longue de cette centième édition. Le Ventoux est un col de légende. À chaque fois que les coureurs ont gravi la montagne, l'étape est entrée dans l'histoire de la Grande Boucle.
Article rédigé par Baptiste Schweitzer
Radio France
Publié Mis à jour
Temps de lecture : 1 min
  (SIPA)

22 juillet 1951. Pour la première fois de son histoire, le
peloton emprunte les pentes abruptes et escarpées du Mont Ventoux.
Ils ne font qu'y passer au cours d'une étape qui les emmène de
Montpellier à Avignon. Lucien Lazaridès est le premier à franchir
le sommet et à entrer dans la postérité.

Le Mont Chauve est un col particulier que les coureurs redoutent.
Ils ont d'abord le loisir de l'admirer de loin et si les premiers
kilomètres d'ascension se font sous les arbres, les six derniers
kilomètres se font dans un paysage lunaire avec des cailloux à
perte de vue.

Dès 1952, le peloton emprunte une nouvelle fois le parcours.
Cette fois, c'est Jean Robic qui passe le col en première
position. En 1958, le Mont Ventoux connait une nouvelle évolution
avec une première arrivée au sommet. Là aussi c'est un costaud qui
s'impose : le Luxembourgeois Charly Gaul.

Le traumatisme de 1967

Mais c'est une tragédie qui inscrit définitivement le Ventoux
dans la légende du Tour de France. Le 13 juillet 1967, l'Anglais Tom
Simpson s'effondre dans les pentes arides du géant de Provence. Tom
Simpson, victime de la chaleur étouffante, de la fatigue, de la
déshydratation – les ravitaillements ne seront autorisés que
l'année suivante – et de la prise d'amphétamines.

Les vainqueurs du Ventoux constituent une caste à part. Ce
sont ceux qui ont réussi à vaincre cette montagne de désolation.
Et parmi eux quatre Français ont levé les bras au sommet. Raymond
Poulidor, Bernard Thévenet, Jean-François Bernard et Richard
Virenque.  

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