Le tir à l'arc français cherche la vague vers les JO 2024
Une victoire en Coupe du mon de à Las Vegas en février, avec à la clé la place de N.1 mondial, quelques mois après la médaille d'argent aux JO de Rio, Jean-Charles Valladont accumule les performances. A Vittel, cette année, pour les championnats d'Europe en salle, il a aussi pris le bronze en individuel, et l'argent par équipe, tout comme l'équipe féminine. Le tir à l'arc se porte donc bien en France.
Pour le futur, Benoït Binon, le nouveau Directeur technique national qui a pris ses fonctions durant l'été, a des objectifs clairs en tête: "On a un double objectif: faire une médaille à Tokyo aux JO 2020, et en viser deux pour 2024, si les Jeux se passent à Paris". Pour y parvenir, maintenir le chef de file en haut de la hiérarchie et "étoffer derrière pour jouer une médaille par équipe", d'autant plus qu'à partir des Jeux 2020, une compétition mixte sera intégrée au programme. "A Rio, nous n'avions aucune fille. Il faut donc qu'on en ait au moins une en 2020, pour participer à l'épreuve mixte", annonce-t-il.
Malgré l'argent brésilien, le nombre de licenciés n'a pas bondi en France à la rentrée 2016: "Autant il y avait eu un grand bond en avant après les JO-2012, alors qu'on n'avait pas fait de médaille, autant cette fois, ça n'a pas été le cas", glisse le DTN. "En terme de développement, ce serait bien d'atteindre les 100 000 en 2024." Pour cela, la Fédération veut améliorer la structuration des clubs: "On a un nombre de clubs très importants sur tout le territoire, mais avec une moyenne d'une cinquantaine de licenciés par club", explique-t-il. Parfois, la difficulté est de trouver un lieu adéquat (100m de long, 40m de large), d'autres fois, de trouver les pratiquants et des les accueillir convenablement. Un défi commun à de nombreux sports en France.
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