Le championnat de France, dernier tremplin vers les qualifications aux Mondiaux de tir à l'arc
253 personnes sur le pas de tir. Hommes et femmes, ils seront tous le pas de tir du club des Arches Riomois, avec le titre de champion de France en arc classique en ligne de mire. En cette année post-olympique, il y a un titre à prendre, mais pas seulement.
"Cela reste la dernière grande compétition avant les sélections pour les championnats du monde", souligne Benoît Binon, le Directeur technique national. "Les archers sont donc dans la préparation finale." Et ils ne peuvent pas sous estimer cette échéance, même Jean-Charles Valladont, que la France a découvert l'an dernier lors des Jeux Olympiques de Rio. Vice-champion olympique, cet amoureux de la chasse à l'arc est qualifié automatiquement pour les Mondiaux. "Mais il sort de la finale de la Coupe du monde à Rome qui ne s'est pas bien passée. Du coup, il a besoin de reprendre confiance avec un bon championnat de France." Un bon championnat de France, pour lui, c'est un podium, lui qui n'a jamais été sacré dans l'Hexagone. Pour un homme qui a été de manière rapide N.1 mondial après sa victoire en Coupe du monde à Las Vegas en février dernier, c'est un manque sur le palmarès.
C'est même une incongruité pour celui qui était champion d'Europe en 2016, qui a été en bronze en individuel lors des championnats d'Europe 2017 disputés à Vittel et en argent par équipe avec Florent Mulot et Olivier Tavernier. Le chef de file du tir à l'arc tricolore sait, comme ses coéquipiers de l'équipe de France, que le championnat de France recèle des pièges majeurs. "Il faut être actif tout de suite. Même si les premiers matches se disputent contre des archers normalement plus faibles, le schéma de match peut se retourner rapidement contre soi", avertit le DTN qui prend l'image d'Usain Bolt courant un 20m au lieu d'un 100m pour illustrer la difficulté de la compétition pour les meilleurs. "Sur 72 flèches, Valladont serait le meilleur. Mais sur 15..."
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