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Bartoli: "Non, mon papa ne sera pas là"

La N.1 française, Marion Bartoli a confirmé qu'elle allait continuer sans son père et entraîneur Walter et a évoqué une possible collaboration avec Amélie Mauresmo dimanche en marge de la rencontre de Fed Cup entre la France et l'Allemagne pour laquelle elle avait dû déclarer forfait à cause d'une grippe.
Article rédigé par franceinfo: sport avec AFP
France Télévisions - Rédaction Sport
Publié
Temps de lecture : 4min
 

Comment vous sentez-vous ?
"Je récupère petit à petit, j'ai eu quelques jours difficiles, je n'ai  rien pu faire. C'est sûr que ce n'est pas tombé au meilleur moment. J'avais  tellement envie de jouer. Mais énormément de gens étaient malades et c'est  tombé aussi sur moi. Ce n'est pas dû a un excès de tension. Je me sentais  prête."
   
Comment s'est passée vote intégration après huit ans d'absence ?
"Très bien. Généralement je m'adapte bien et je suis quelqu'un qui aime  bien vivre en groupe et être entourée de filles. On s'entend bien toute  l'année. Il n'y avait pas de raison que ça se passe mal. J'ai passé quelques  jours au lit donc j'ai vu un peu moins de monde. Mais on a passé d'excellents  moments et on a beaucoup ri. Des Fed Cup j'en jouerai d'autres, on a de très  bons moments à passer ensemble encore."
   
Irez-vous au tournoi de Doha la semaine prochaine et est-ce que votre  père vous y accompagne ?
"Oui j'irai à Doha."
   
Et la deuxième partie de la question ?
"Non mon papa ne sera pas là."
   
Votre père vous accompagnait partout depuis le début. Ca fait un sacré  changement ?
"C'est un changement. On a beaucoup discuté ensemble, c'est une décision  commune, il n'y a pas de rupture, de clash, c'est juste l'aboutissement d'une  longue réflexion. Mais on est toujours très liés. J'ai mon père tous les jours  au téléphone, il n'y a pas de souci, je lui raconte tout ce que je fais."
   
A quel moment avez-vous pris cette décision ?
"Ca s'est fait petit à petit. Mon père a toujours voulu le meilleur pour  moi ce qui est d'ailleurs assez remarquable chez lui. Il n'a jamais voulu avoir  l'exclusivité sur mes résultats. Il m'a dit que ce serait peut-être mieux que  j'essaye autre chose pour obtenir ce que je veux. Ca vaut le coup d'essayer."
   
Avec qui allez-vous travailler désormais ?
MB: "A Doha, Nicolas Perrotte (préparateur physique de l'équipe de France)  sera avec moi car Xavier Moreau (son préparateur physique) ne peut pas venir.  Peut-être un entraîneur tennis va nous rejoindre au milieu de la semaine pour  enchaîner ensuite sur Dubaï. Je ne sais pas encore si c'est Gabi (Gabriel Urpi)  ou Amé' (Amélie Mauresmo)."
   
Amélie Mauresmo, ce serait l'idéal comme entraîneur ?
" Pour moi l'idéal ce serait d'être avec quelqu'un qui m'aide à gagner un  Grand Chelem et je pense qu'Amélie peut le faire."
   
Vous en avez parlé ? Est-ce qu'elle est prête à vous consacrer quelques  semaines par an ?
"C'est à elle qu'il faut poser la question, je ne peux pas répondre à sa  place."
   
Vous prenez un risque en arrêtant avec votre père ?
"Je ne crois pas. Quand j'avais 12 ans, que j'étais à Retournac, que je  ne pensais qu'à devenir joueuse professionnelle et que tout le monde me disait  de faire autre chose, là c'était risqué. Aujourd'hui je ne risque pas  grand-chose. J'ai déjà dix ans de carrière derrière moi et je pense jouer au  tennis assez correctement pour ne pas tomber dans le vide."

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