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Wimbledon 2018 : le programme du lundi 9 juillet

Après une journée de break, les huitièmes de finale débutent ce lundi à Wimbledon. Au programme trois Français dont un choc : Adrien Mannarino affronte le "Roi" du gazon britannique Roger Federer. Gaël Monfils et Gilles Simon, opposés respectivement à Kevin Anderson et Juan Martin Del Potro, devront eux aussi redoubler d'efforts pour atteindre les quarts de finale.

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France Télévisions - Rédaction Sport

Publié le 08/07/2018 23:05

Temps de lecture : 3min

Ils seront trois à représenter les couleurs françaises sur le gazon Londonien. Si chez les femmes il n'y a plus l'ombre d'une joueuse tricolore, Gilles Simon, Gaël Monfils et Adrian Mannarino espèrent bien poursuivre l'aventure à Wimbledon.

• Gaël Monfils (FRA) - Kevin Anderson (RSA/N.8)

Des trois rescapés français à Wimbledon, Gaël Monfils a la meilleure chance de s'inviter en quarts de finale. Si l'herbe n'a jamais été sa tasse de thé, à 31 ans, Monfils a peut-être trouvé un remède à son allergie. Il a déjà réalisé son plus beau parcours à Londres en y gagnant trois matches d'affilée. De plus Monfils n'a jamais perdu face au finaliste de l'US Open. Anderson n'a pris qu'un set en cinq confrontations à Monfils.

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• Roger Federer (SUI/N.1) - Adrian Mannarino (FRA/N.22)

Le bilan de Mannarino face à Federer est le même que celui de Monfils avec Anderson mais inversé. En cinq rencontres, le N°2 français (26e mondial) n'a pris qu'un set au Suisse, chez lui à Bâle en octobre en quart de finale (4-6, 6-1, 6-3). "Si je ne joue pas bien, cela peut aller très vite contre lui", affirme Mannarino en gardant en tête le souvenir de leur première rencontre au All England Club en 2011 au deuxième tour (6-2, 6-3, 6-2).

• Juan Martin Del Potro (ARG/N.5) - Gilles Simon (FRA)

Simon affronte pour la quatrième fois Del Potro sur gazon et il n'a jamais gagné jusqu'ici. "Mais c'était toujours proche", note-t-il. 7-6 (10/8), 7-6 (7/5), 7-5 en 2011 à Wimbledon (3e tour), 6-1, 4-6, 6-3 en huitièmes de finale des Jeux de Londres et 6-7 (3/7), 6-3, 6-0 en quart de finale à Stuttgart en 2016. "J'aurais préféré le jouer ailleurs que sur gazon", affirme Simon, qui a fait chuter la "Tour de Tandil" trois fois sur dur. Pas le choix: "il faudra faire un gros match pour le sortir".