Cet article date de plus de douze ans.

Simon: "Un petit Wimbledon"

Opposé au Kazakh Kukushkin au 1er tour du tournoi olympique en fin d'après-midi, Gilles Simon ne s'engage pas sur cette épreuve de la même manière que sur les tournois du Grand Chelem, mais reconnaît que l'épreuve est un "petit Wimbledon".
Article rédigé par Thierry Tazé-Bernard
France Télévisions - Rédaction Sport
Publié
Temps de lecture : 2min
Gilles Simon lors de son arrivée à Londres

- Comment vous sentez-vous avant le début du tournoi ?
Gilles Simon:
"Je me sens bien. J'espère pouvoir jouer à 100% de mes moyens, faire de bons matches. Cela peut aller vite. Sur gazon, en trois sets, on peut rapidement se trouver dos au mur. Je n'aurai pas le temps, comme j'en ai l'habitude, de perdre le premier set. J'ai pu continuer à jouer entre Wimbledon et ici, même sur une autre surface que le gazon, donc je ne manque pas de temps de jeu. J'ai juste besoin d'être à fond physiquement pour bien couvrir mon terrain."

- Quelles sont vos ambitions ?
G.S.:
"Les ambitions sur les Jeux Olympiques, c'est très simple: une médaille ou rien. On ne peut pas être content de faire un 8e ou un quart. C'est un peu différent de l'habitude. On ne joue pas pour son classement, mais pour une médaille."

"Un peu triste par rapport à Pékin"

- Comment considérez-vous ce tournoi olympique à Wimbledon ?
G.S.:
"C'est une vraie parenthèse dans la saison, quelque chose de vraiment différent en terme d'état d'esprit. Les Jeux pour nous, plus que dans d'autres sports où il y a des qualifications, c'est l'élimination directe. Un mauvais match le samedi et on repart de le dimanche. On est contents d'être là. On a joué ici voici peu de temps. On aurait aimé que le lieu du tournoi soit un peu plus près du village. On est vraiment très très loin. C'est galère d'aller à Wimbledon. Donc on a une maison à côté de Wimbledon. C'est un peu triste par rapport à Pékin, où on était plus proches, et donc c'était plus agréable. J'ai eu la chance de le faire une fois.

- Y a-t-il une différence entre le tournoi du Grand Chelem et celui-ci, à Wimbledon ?
G.S.:
"Je suis content de ne pas jouer en blanc. Comme quoi cela n'enlève rien au tournoi... Ca n'a pas changé grand-chose. Les terrains ont bien récupéré, même si 2-3 sont encore marqués par le tournoi. Les Jeux prennent énormément d'importance, car avant les meilleurs n'y participaient pas. Désormais, tous les meilleurs jouent, en font un objectif majeur de leur saison. Personnellement, j'ai plus le format des Grands Chelems, avec cinq sets. A partir du moment où je joue en trois manches, je n'ai pas l'impression d'être en mode Grand Chelem. Mais ça donne l'impression de jouer un petit Wimbledon."

Commentaires

Connectez-vous à votre compte franceinfo pour participer à la conversation.