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Paire retombe dans ses travers

Benoît Paire (N.25) n'a pas réussi à garder ses nerfs et sa concentration lors du 3e tour de Wimbledon, s'inclinant sèchement contre le Polonais Lukas Kubot 6-1, 6-3, 6-4. Comme lors de son 3e tour à Roland-Garros, le Français est passé à côté de son match, étant trop souvent résigné dans son attitude, et tombant contre le 130e mondial qui atteint pour la 2e fois de sa carrière (après 2011) les 8e de finale à Wimbledon. Il y affrontera un autre Français, Adrian Mannarino.
Article rédigé par Thierry Tazé-Bernard
France Télévisions - Rédaction Sport
Publié
Temps de lecture : 1 min
 

Benoît Paire progresse, dans le jeu et dans la tête. Mais il est toujours soumis à ses sautes de concentration, ses moments où il détruit lui-même ses chances. A Roland-Garros, contre Kei Nishikori, il avait perdu ses nerfs et le match au 3e tour. Au même stade à Wimbledon, il a cette fois montré un manque de combativité, une absence d'envie, comme lorsqu'il était un peu plus jeune. Peu satisfait par son niveau de jeu face à Lukas Kubot, il préférait souvent ne pas combattre, et s'énerver simplement contre lui-même plutôt que de se sortir de cette mauvaise passe. Sur le court N.18, c'est encore une fois ce qu'il a vécu.

En moins de deux heures, il a subi la loi du Polonais, sans se défendre. Ou presque. Après la perte du 1er set (6-1), puis celle du 2e (6-3), il a tout de même réagi en réalisant son premier break de la rencontre pour mener (4-3). Mais c'était pour concéder aussitôt son service (4-4). Puis, Kubot interrompait la rencontre pour se faire soigner au niveau de l'adducteur. Une pause qui ne facilitait pas la concentration erratique du Français. Et sur son service, et sur la première balle de match du Polonais, Benoît Paire perdait pour la 6e fois son engagement; s'inclinant (6-1, 6-3, 6-4). Présent au 3e tour l'an dernier, il a été incapable de profiter de sa taille et de son service (8 aces, 6 double-fautes) pour aller plus loin. C'est un net recul dans son évolution.

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