Une chose est sûre, une nouvelle joueuse fera partie du cercle très fermé des vainqueurs en Grand Chelem. Elles sont quatre et tout le monde a sa chance. Radwanska, Lisicki, Bartoli, Flipkens, quatre dames à rêver les yeux ouverts. Pour Marion Bartoli et Agnieszka Radwanska, ce rêve est déjà passé une fois. L'an dernier pour la Polonaise, battue en finale par Serena Williams (6-1, 5-7, 6-2), et il y a six ans pour la Française. En 2007, Bartoli avait enchaîné les prouesses, dont celle sur une Belge très célèbre en demi-finale, Justine Henin. Cette année encore elle retrouvera une Belge en demi-finale mais pas du même standing. Sur cette édition 2013, elle n'a d'ailleurs pas encore rencontré une seule joueuse du Top 15...Bartoli dans les traces de Mauresmo ?Personne n'attendait Kirsten Flipkens à pareille fête. Même pas elle. "L'année dernière, je n'avais même pas pu entrer dans le tableau des qualifications à Wimbledon. J'étais 262e mondiale. Et me voilà en quarts de finale. Jamais je n'aurais pu imaginer ça. C'est plus qu'un rêve", a expliqué la Flamande, souvent freinée par les blessure et chaperonnée par l'ex N.1 mondiale Kim Clijsters. "On ne joue pas contre un palmarès mais contre une fille", prévient Bartoli qui se méfie du "piège" que constitue son prochain match. Conseillère et "mascotte" de Bartoli, Amélie Mauresmo voit en Flipkens une adversaire pas facile à manoeuvrer. "Flipkens varie pas mal, elle est capable de faire service-volée de temps en temps, elle slice en revers. C'est un jeu différent de celui qu'on voit habituellement sur le circuit", explique Mauresmo au sujet de la Belge, vainqueur de Wimbledon junior en 2003. L'expérience renforce incontestablement le statut de favori de Bartoli et elle ne refuse d'ailleurs pas l'étiquette. "C'est à moi d'aller chercher ce match", annonce-t-elle.