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Deux raclées, une lutte et un duel fratricide...ce qu'il faut retenir de la nuit à l'US Open

Deux raclées de Dominic Thiem et de Victoria Azarenka, une nouvelle lutte victorieuse de Serena Williams, et Daniil Medvedev bourreau de son grand ami : voici ce qu'il faut retenir de la nuit à l'US Open.
Article rédigé par franceinfo: sport
France Télévisions - Rédaction Sport
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L'Autrichien Dominic Thiem, troisième au classement ATP (AL BELLO / GETTY IMAGES NORTH AMERICA)

• Deux raclées 

Victoria Azarenka est bien de retour, au vu de la raclée infligée à Elise Mertens (18e) 6-1, 6-0. La Bélarusse (27e) semble avoir retrouvé tout son tennis avec, en plus, la joie de vivre et de jouer. "Je suis contente d'être ici, avec ma famille, ma mère qui nous fait la cuisine tous les soirs, et de jouer dans le jardin avec mon fils", a raconté la joueuse de 31 ans, qui a mis sa carrière entre parenthèses pour accoucher en 2016. La perspective de retrouver Serena Williams, la reine de Flushing Meadows, la ravit. "Est-ce que ça aurait pu être mieux?", a-t-elle commenté.

Le match masculin de la nuit a également tourné court. Dominic Thiem n'a en effet fait qu'une bouchée de l'Australien Alex De Minaur (28e), 6-1, 6-2, 6-4. Un score sans appel, qui a illustré la supériorité du 3e mondial, plus agressif, puissant et précis du fond de ligne. "Le score des deux premiers sets donne l'impression que ce fut facile, mais ce fut intense et nos échanges ont été de longs rallyes", a néanmoins expliqué Thiem. Et cela s'est encore intensifié un peu plus dans le troisième, De Minaur parvenant à débreaker pour la première fois pour égaliser à 3-3. Mais Thiem a alors encore élevé son niveau de jeu pour se donner le droit de jouer sa première demi-finale à l'US Open, en espérant qu'elle le mène à une deuxième finale de Grand Chelem, après celle perdue en février à l'Open d'Australie.

• Un duel fratricide

Dans le bas de tableau masculin, nettement plus relevé que le haut, surtout depuis la disqualification de Novak Djokovic, Daniil Medvedev (5e) est sorti vainqueur sans appel du duel face à son compatriote Andrey Rublev (14e) qu'il côtoie sur les courts depuis leurs jeunes années. Le finaliste de l'an dernier, qui a tranquillement franchi tous ses tours jusque-là, passait contre Rublev son premier test. Reçu avec mention ! Malgré une opposition bien plus appuyée, Medvedev n'a pas encore cédé le moindre set, s'imposant 7-6 (8/6), 6-3, 7-6 (7/5).

"Il jouait mieux que moi au premier set, (mené dans le tie-break) je savais que je devais prendre des risques parce que si je ne faisais que renvoyer la balle, il me battrait", a-t-il déclaré. En sauvant trois balles de set à 3-6 dans le tie-break de la première manche puis en décrochant le set dans la foulée, Medvedev a pris un énorme ascendant sur le match. Mais alors qu'il dominait, il a soudain ressenti des douleurs physiques, à une épaule d'abord puis aux cuisses. Un temps-mort médical puis un rapide massage lui ont permis de tenir le coup.

"C'est la première fois cette année que je célèbre une victoire sur le court parce que physiquement ça aurait été dur si j'avais perdu ce 3e set", a-t-il confié.

Il affrontera vendredi Dominic Thiem, dans ce qui ressemble sur la papier à une finale avant la lettre.

• Et une lutte

Serena Williams a livré un nouveau combat mercredi pour atteindre le dernier carré de l'US Open où elle chasse un 24e titre record en Grand Chelem, contrairement à sa future adversaire Victoria Azarenka, Daniil Medvedev et Dominic Thiem qui ont fortement impressionné. Williams, qui s'est imposée 4-6, 6-3, 6-2, n'a plus perdu avant les demies à l'US Open depuis 2007.

Mais mercredi, contre la Bulgare Tsvetana Pironkova, qui revenait à la compétition après trois ans d'arrêt, l'Américaine a difficilement débuté son match. "J'étais fatiguée. J'avais les jambes lourdes, je manquais d'énergie", a-t-elle reconnu. Si bien que Pironkova, totalement libérée et décomplexée, variant énormément ses coups, a remporté la première manche et enchaîné par un break d'entrée de 2e set.

Serena est alors redevenue Serena et a fait du Serena: les cris de rage sont devenus des hurlements et elle est petit à petit revenue dans la partie, en débreakant immédiatement. "Je continue de me battre, je ne baisse jamais les bras et j'avance...", a-t-elle martelé. Reste qu'à bientôt 39 ans, Serena Williams s'est offert une nouvelle bataille éreintante après avoir également écarté, en trois sets et avec le même type de difficultés, Maria Sakkari en 8e et Sloane Stephens au 3e tour. Or elle devra enchaîner sa demi-finale dès jeudi, face à Azarenka contre laquelle elle a remporté deux finales mémorables en 2012 et 2013.

Avec AFP

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