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Open d'Australie : "Je suis allé les voir le premier jour où c'était mauvais", explique Federer

Roger Federer s'est exprimé ce samedi en conférence de presse, sur les conditions particulièrement difficiles dans lesquelles s'ouvre l'Open d'Australie, touché par une forte pollution en raison des incendies qui ravagent le pays.
Article rédigé par franceinfo: sport avec AFP
France Télévisions - Rédaction Sport
Publié
Temps de lecture : 2min
  (MANAN VATSYAYANA / MANAN VATSYAYANA)

Il aura fallu attendre quelques jours pour avoir une réaction publique de Roger Federer. En conférence de presse ce samedi à Melbourne, le Suisse discret sur la question depuis le début de la semaine, s'est plaint du manque de communication de ces derniers jours de la part de l'organisation de l'Open d'Australie, touché par une forte pollution à cause des violents incendie du sud-est du pays. "Je pense que la communication est capitale de la part d'un tournoi envers les gens, les médias, les fans, les joueurs, parce qu'on entend que c'est dangereux d'être dehors, qu'il faut laisser les animaux domestiques à l'intérieur, fermer les fenêtres", a dit le Suisse samedi en conférence de presse.
 

"Je n'ai pas eu assez d'informations"

"On nous appelle pour aller sur le court, et là on voit la brume et tout, ça n'a pas l'air bon. Où en est-on avec le seuil pour savoir si on joue ou pas?", s'est-il interrogé. Certains joueurs qui ont disputé les qualifications se sont demandé pourquoi les stars ne sont pas davantage intervenues auprès des organisateurs.

"Qu'est-ce que je peux faire? Je peux aller dans leur bureau, leur parler. Je suis allé les voir le premier jour où c'était mauvais, le mardi, et le jour suivant quand c'était toujours mauvais. Je leur ai dit : -Écoutez, je pense vraiment que la communication est capitale pour nous tous, pour tout le monde-. Il faut en faire plus parce que j'ai l'impression que je n'ai pas eu assez d'informations", a dit l'icône de 38 ans.

"Est-ce que je peux aller sur le court et dire -Tout le monde s'arrête de jouer-? Je peux essayer. Je ne pense pas que ça fasse avancer les choses. Peut-être que je suis intervenu un peu trop tard. Mais je ne crois pas pouvoir faire plus que ce que j'ai déjà fait", a souligné Federer.

"On avance vers plus de sécurité"

Le Suisse a par la suite salué le dispositif mesurant la qualité de l'air : "D'après ce qui s'est dit hier (vendredi) dans le conseil des joueurs, les Jeux olympiques et d'autres compétitions ont des seuils de particules fines à 300. Le nôtre est de 200. De ce point de vue, je pense qu'on avance vers plus de sécurité. Nous ne sommes pas ici pendant six mois d'affilée avec plus de 200, 300, vous savez. C'est cela qui peut-être affecte dangereusement".

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